La première réunion GPEC s’est tenue hier en présence des organisations syndicales et de la direction des ressources humaines. Dire que le ton et le climat furent toujours sereins tout au long de la réunion serait pêcher par optimisme… Mais rapidement le calme est revenu chacun étant conscient des enjeux et de la nécessité de négocier au mieux des intérêts des salariés.

Il n’empêche qu’une sorte de consensus semble se dessiner entre les organisations syndicales autour de quelques axes et principes simples :

– oui une bonne GPEC convenablement appliquée vaut mieux qu’un second PSE dont les effets seraient calamiteux. La CFE CGC a toujours dit et écrit qu’une véritable GPEC valait mieux qu’un PSE (cf l’article sur Miroir Social d’octobre 2008).

– attention toutefois à ne pas confondre les deux. L’argument d’urgence peut s’entendre dans le cadre d’un PSE, qu’on l’accepte ou non, mais pas dans le cadre d’une GPEC qui à contrario s’inscrit dans la durée. Il est hors question de faire trainer le processus pas plus que de bâcler les travaux et négociations nécessaires.
– il faut bien distinguer ce qu’on appelle les GPEC à “chaud” qui ne sont le plus souvent que des PSE maquillés et les PSE dits “à froid” qui s’inscrivent dans une démarche de gestion des ressources humaines.
– il est hors de question que les salariés qui quitteront dans le cadre d’une GPEC (refus de mobilité, absence de véritable proposition) quittent l’entreprise avec moins que ce qu’ils auraient eu dans le cadre du PSE.
Plus que jamais nous continuerons à nous battre que que les droits des salariés Adecco soient défendus au mieux. L’entreprise dispose de plus d’un milliard d’euros de réserves et a emprunté il y à peu un demi-milliard en vue d’une ou de plusieurs acquisitions importantes et il n’est donc pas pensable que la restructuration de l’entreprise se fasse à petit prix.

Moderniser, se développer, s’adapter au contexte qui change, oui bien sûr, mais dans le respect des salariés qui ont tant donné, cru et espéré dans l’entreprise. Plus que jamais, mettons de l’humain dans l’économie.

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