Depuis février dernier, le 1% est devenu “Action Logement” et une restructuration importante a vu le nombre de collecteurs passer de 120 à 25. Pour mémoire, le pittoresque Jacques Attali, mouche du coche et accessoirement graphomane impénitent, préconisait dans son rapport pour dynamiser l’économie (?) de limiter à 5 seulement le nombre de collecteurs. C’est tout le problème de la déconnexion avec le réel.

Aujourd’hui, l’Etat procède à un véritable racket sur les fonds prélevés qui, rappelons-le sont théoriquement destinés à faciliter le logement des salariés. Il prélève 770 millions d’euros pour l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) et 480 millions pour l’ANAH (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat).
Soyons plus précis encore : sur la collecte annuelle de 4,1 milliards d’euros (O,45% de la masse salariale des assujettis), il n’y à que 1,2 milliard qui retourne aux salariés, le reste étant consacré à la rénovation urbaine et au logement social. Ce sont donc les salariés des classes moyennes qui financent un logement social dont ils sont le plus souvent exclus pour des raisons de seuil de ressources. Trop pauvres pour financer leur logement mais pas assez pour obtenir un logement social. Les moyennement pauvres sont donc ponctionnés pour les plus pauvres dans une spirale infernale de paupérisation.
Il n’est que temps de rendre aux salariés l’argent qui leur appartient et d’affecter ces ressources à l’objet initial du 1% Logement devenu Action Logement : le logement des salariés.
Chiffres relevés dans Encadrement Magazine n° 175, p.175

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