Il y a tout juste un an, le 18 juin 2014, le Comité central d’entreprise entérinait un droit d’alerte économique lancé pour tenter d’obtenir un certain nombre de réponses à de sérieuses interrogations et à des craintes que nous estimions et estimons toujours fondées, et notamment : les contentieux fiscaux en cours,la baisse des marges, de la perte de clients nationaux,les conséquences de la fusion des réseaux Adia et Adecco et notamment sur l’évolution du portefeuille clients, les restructurations des agences, les effectifs et les coûts supportés par l’entrepris.

Mais aussi sur les impacts de la segmentation et ses conséquences sur les comptes 2013 et suivants,le nombre d’agence,les transferts de clientèle entre agences, leur répercussion sur les états de gestion et la rémunération des salariés (fixe et variable).

Nous nous inquiétions aussi sur le passage de la CDHI à la CT et des conséquences sur la rémunération individuelle et sur les comptes de l’entreprise, les impacts de toutes les réorganisations à marche forcée et les changements organisationnels en cours sur les coûts et les salariés et notamment la baisse des effectifs et l’augmentation de la charge de travail individuelle,les fermetures d’agences et des conséquences sur les loyers et les charges locatives,le relèvement des objectifs individuels et de leurs conséquences sur le temps de travail, la vie des salariés au travail et leur rémunération, l’état de stress permanent avec des cas de burn-out (épuisement professionnel) engendrés par toutes les impréparations, le manque d’anticipation, le manque de formation, les conséquences sur les coûts…

Nous avions aussi de sérieuses craintes sur les conséquences dans les comptes de 2013 et suivants et les états de gestion des agences, des aides de l’État et principalement des réductions Fillon, du CICE et notamment son utilisation et les portefeuilles client. Ne nous rassuraient pas non plus, l’augmentation des flux intragroupes et des coûts associés et leurs justifications (notamment via AGF et les autres sociétés du groupe), l’évolution des coûts de formation entre les formations assurées par le Groupe et celles assurées par des sociétés tierces, la baisse constante des effectifs et la surcharge de travail qui en découle, la baisse relative des résultats d’Adecco France par rapport à Adecco monde.

Reconnaissons après cette énumération qu’il y avait quand même de quoi inquiéter un élu consciencieux !
Aujourd’hui, non seulement le processus de droit d’alerte est bien avancé mais nous pouvons même estimer qu’il touche à sa fin. Nos experts seront bientôt prêts à livrer leurs conclusions et celles-ci réservent quelques surprises de taille… Comme d’habitude, l’information fiable et en temps réel sera disponible sur ce blogue.

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