Du 3 au 27 août rediffusion du meilleur de l’année
Une fois encore, GPTW a frappé dur, très dur même. Année après année,
les résultats n’évoluent que très à la marge, passant, pour faire
simple, de calamiteux à très mauvais. On mesure le parcours. Voici des
années que nos élus avertissent la direction à temps et à contretemps,
sur tous les tons et en toutes circonstances de la dégradation continue
des conditions de travail mais, il faut le reconnaître, sans grand
succès. Les causes sont nombreuses et profondes, impossibles à traiter
en quelques lignes mais il faut reconnaître qu’un certain nombre de
promotions et désignations ces dernières années n’ont bien souvent
abouti qu’à écarter une bonne partie des plus opérationnels et les plus
humains des managers. Le prix à payer en termes de climat et d’ambiance
de travail nous semble exorbitant comme l’indique le baromètre Great Place To Work.





Même si deux à trois items progressent légèrement, notamment en ce qui concerne le Groupe de travail ou les principes de Leadership
et les Valeurs, force est de reconnaître que l’enquête révèle, cette
année encore, un sentiment globalement négatif. Il y aurait des progrès
identifiés sur la rémunération (j’en connais qui vont s’étouffer), les
outils informatiques (quelques malaises à prévoir), le respect et
l’équité (collègue, pourquoi tu tousses ?).





Reconnaissons toutefois à la direction une constance et un certain
courage à persévérer dans la démarche GPTW dont année après année les
indicateurs chiffrés étalent au grand jour un profond malaise dont nous
sommes au quotidien les infatigables témoins.





La direction a donc décidé, entre autres résolutions, de désigner un certain nombre d’Ambassadeurs (voir notre article du 2 juin dernier)
missionnés pour représenter leurs collègues, provoquer des retours
terrain et identifier un certain nombre d’axes d’amélioration de nature à
faciliter le quotidien. 





S’agit-il de mettre en place, de façon inavouée bien entendu, une sorte
de représentation du personnel version allégée et bien canalisée ? Même
si certains peuvent être amenés à le penser, il ne faut pas oublier que
ces Ambassadeurs ne pourront en aucun cas bénéficier de la liberté
d’expression des élus et délégués syndicaux, ni participer à aucune
négociation, tout comme ils ne pourront porter réellement des
revendications de leurs collègues. Ils partageront simplement en commun
avec les élus et délégués syndicaux la mission de remonter un certain
nombre d’insatisfactions et de dysfonctionnements, ce que les élus
pratiquent chaque jour dans l’exercice de leurs mandats. Nous revenons
sur ce point car il nous semble fondamental.





Donc, des “Ambassadeurs”, pourquoi pas, mais attention à la confusion
des genres car ils ne seront aucunement missionnés, ni mandatés pour
défendre les salariés, ni pour négocier quoi que ce soit en leur nom. A
chacun sa place, toute sa place mais rien que sa place.

1 COMMENTAIRE

  1. Est ce pour cette raison que des membres de votre syndicat sont également ambassadeurs ? N ont ils pas déjà trop de fonctions ? C est l occasion pour des gens anonymes de pouvoir remonter d autres infos. Ces ambassadeurs syndiqués auront toujours leur casquette de syndicaliste. Dommage.

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