La question nous est régulièrement posée depuis l’envoi des avenants à chaque salarié permanent. On peut tout d’abord s’interroger sur les motivations d’une entreprise qui vous fait chaque année signer un contrat, ce qui est pour le moins original. On a un peu l’impression d’être en CDD nous remontent certains salariés.
La grande question centrale, c’est de savoir ce qu’il peut advenir en cas de refus de signature, malgré des pressions souvent indécentes, parfois aux limites du harcèlement nous dit-on. Notamment dans la région Centre mais pas seulement…, ce qui ne va guère améliorer les résultats de l’enquête GPTW. La réponse n’est pas si évidente que cela et, théoriquement, il existe trois grand types de réponses possibles par la direction.
Elle peut, rêvons un court moment, retirer sa proposition et laisser le salarié sur son précédent contrat. Cas sympathique mais parfaitement utopique, tout au moins chez Adecco.
On peut aussi imaginer une négociation entre le salarié et la direction afin de tenter de repérer un terrain d’entente, au prix de quelques modifications de l’avenant. Bon, nous sommes toujours dans la chimère mais tout cela existe néanmoins.
Enfin, cas le plus plausible, la direction maintient sa proposition en l’état et le salarié persiste dans son refus de signer. Dans ce cas, juridiquement, le contrat ne peut théoriquement plus être exercé et le salarié risque tout simplement le licenciement, sans pour autant que soit évoquée une faute grave. Ceci dit, il s’agit d’une option pour l’entreprise, d’une probabilité pour le salarié mais, par expérience, nous savons que de très nombreux salariés ayant refusé de signer des avenants de rémunération par le passé sont toujours bel et bien en poste et, même, gagnent nettement mieux leur vie que les signataires (cf. CDHI).
Dans tous les cas, il incombe à la direction d’être le plus explicite possible sur les modes de calcul en jeu et sur les raisons de cet énième changement (avant le suivant…). A chacun de vérifier que le nouveau calcul ne le lèse en rien et ne l’empêche pas de percevoir de la rémunération variable.

5 Commentaires

  1. Sauf que là il y a une pression très nette et du chantage, c'est la première fois que je vois autant de préssion, serait ce suite au changement de do… Bref, encore une fois l'entreprise se trompe et c'est nous sur le terrain qui allons encore trinquer, je suis halluciné sur les chantages de l'entreprises, c'est affolant et il faut voir comment on nous parle pour valider les signatures, à l'avenir je vais enregistrer les conversations de ce type parce ce que c'est clairement du harcelement à la signature et de la pression, hallucinant !!!

  2. A chaque signature c'est une baisse de salaire maintenant ou un peu plus tard (peoplesoft,cdhi,ct,ct budgétée…)
    A bon entendeur…

  3. Oui, les carriéristes savent te mettre la pression, tout ça pour se faire mousser et éventuellement prétendre à de l'avancement.
    Les consignes ont été données : si en tant que manager opérationnel tu n'arrive pas à convaincre (au passage on te dit que tu n'es pas doué) le DZ est prié de prendre le relais auprès de ton équipe pour en remettre une couche.

  4. Le risque de licenciement est certe rėel mais encadré par la loi du travail, cela passe par un
    Licenciement economique individuel, tres encadré et doit etre justifié.

    Est-ce le cas de notre entreprise ?!..

  5. personnellement je n'ai jamais autant gagné que depuis l'instauration au budget!

    faut dire que je suis abonné aux agences en difficultés et ne bénéficiant d'effet de rente… (durant mes 9 première années j'ai du percevoir au cumulé 2000 ou 3000 euros de variable contre 12 000 (3 ans) depuis que je suis au budget

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