Une étude actuellement en cours déterminera la part de carburant utilisé à titre personnel dans le cadre des trajets domicile-travail et les montants ainsi définis seront intégrés dans le calcul au titre de l’avantage en nature (AEN). Pour faire simple, tout salarié bénéficiaire d’un véhicule de fonction qui jusqu’à présent allait et venait sur son lieu de travail avec un carburant financé par l’entreprise se verra impacté de 30% de son montant. Certains nous diront que c’est honteux, d’autres – le plus souvent ceux qui ne sont pas bénéficiaires d’un véhicule de fonction – rétorqueront que c’est logique puisque eux-mêmes paient de leur poche leur carburant. C’est un raisonnement très français et nous ne referons pas le monde.
Nous, nous affirmons simplement que c’est encore un peu moins d’argent dans la poche d’un grand nombre de salariés de l’entreprise. Nous sommes dans notre rôle en défendant les niveau de vie et le pouvoir d’achat des salariés. Si un jour la direction en venait à supprimer la prime de treizième mois, il s’en trouverait encore pour nous dire que rien n’est plus normal puisqu’une année ne compte que douze mois. C’est ainsi.
Nous déplorons donc qu’au prétexte d’une mise en conformité avec les règles d’URSSAF-RAPETOU, de très nombreux salariés permanents. Pour résumer, une fois réalisée l’étude sur l’utilisation à titre personnel domicile-travail, il sera donc déduit sur la fiche de paie 30% du loyer du véhicule, de l’assurance et enfin de ce montant estimé de carburant. Ce seront encore quelques dizaines d’euros envolés, notamment pour ceux dont le domicile est éloigné du lieu de travail.