Mardi se tenait une réunion du CCE, en présence de notre PDG, de responsables financiers et de deux de nos experts venus questionner de façon très précise et technique la direction. Malgré ce qu’affirme la communication de la direction, précisions et clarté n’étaient pas au rendez-vous et certaines réponses évasives n’ont pas été de nature à nous rassurer. A bout d’arguments, la direction implorait notre confiance et nous jurait ses grands dieux qu’il fallait laisser le temps au temps, qu’un accompagnement atténuerait les effets du nouveau mode de calcul.

Nous avons rappelé à la direction que si accompagnement il y a, c’est bien pour atténuer un préjudice, et qu’une fois l'”accompagnement” arrivé à son terme les salariés se retrouvent à la case départ. Nous ne voulons aucun accompagnement mais tout simplement la non application de ce calcul tordu qui escamote les résultats de l’agence et par conséquent les rémunérations.
Nous avons bien compris que ce calcul est appliqué à l’international et que notre PDG ne fait qu’exécuter une directive de Zurich qui comprend mal que la vache à lait française commence à se fatiguer de porter à travers le monde la croissance du groupe. Seule une mobilisation de grande ampleur appuyée par des actions durables et répétées dont nous reparlerons seront de nature à faire reculer ce funeste projet. La CFE CGC Adecco, en première ligne depuis des années sur tous les sujets, est bien entendu partie prenante et acteur des actions de terrain, médiatiques et politiques qui viennent.
Le CCE porte l’affaire en justice et c’est la loi qui tranchera du bien-fondé d’un calcul qui place l’actionnaire en haut de l’état de gestion afin de le servir en premier, laissant aux salariés d’éventuelles miettes en bas de page. Les salariés qui ont fait des simulations savent bien de quoi nous parlons.
Il y avait deux moyens de rassurer les élus et qui ont été demandés avec insistance : une simulation grandeur nature – ancien calcul versus nouveau –  sur 2012 et sur le mois de janvier et, dès que possible sur le mois de février en même temps que la proposition aux salariés d’avenants provisoires, de six mois ou un an. Ces deux propositions ont été balayées d’un revers de main car elles auraient bien entendu permis la mise à jour de l’énorme entreprise de prédation en cours qui entend en finir avec la partie variable de la rémunération.

1 COMMENTAIRE

  1. Quand on lit le dernier tract CGT on est mort de rire. Ils sont nulle part et ne participent à rien mais c'est quand même les meilleurs et même les seuls

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