Notre dynamique secrétaire générale de la CFE CGC, Carole Couvert – la
seule femme à la tête d’une grande confédération syndicale, soit dit en
passant – a interpellé le gouvernement sur quelques points essentielles
et notamment sur le pouvoir d’achat des classes moyennes :

Pour la CFE-CGC oui à des mesures pour la compétitivité des
entreprises s’il y a un pacte pour le pouvoir d’achat des classes
moyennes et des salariés de l’encadrement.

La CFE-CGC a rappelé ses 3 priorités :

  • une fiscalité en baisse pour les ménages des classes moyennes qui sont asphyxiés depuis 2 ans maintenant !
  • le retour du forfait social à 8% (c’est le gouvernement qui a passé
    ce prélèvement sur l’intéressement et la participation à 20%, privant
    ainsi les salariés de 12 points de pouvoir d’achat!)
  •  une fiscalité plus incitative sur l’intéressement, la participation
    et l’actionnariat salarié afin de permettre le développement de ces
    dispositifs pour tous les salariés même dans les PME et TPE.
Le ras-le-bol fiscal s’amplifie un peu plus chaque jour.
Or
ce sont les agents de maîtrise, les techniciens, les cadres et les
ingénieurs qui permettent la montée en gamme de la production française,
l’innovation et la recherche et développement, comme le travail sur le
concept d’usine du futur (c’est-à-dire le mix hommes/machines pour
redevenir compétitifs et attirer de nouvelles entreprises en France), il
y a donc urgence à ce que le gouvernement fasse un geste rapidement
pour le pouvoir d’achat des classes moyennes si nous voulons éviter un
automne de marche !

La CFE-CGC a demandé au gouvernement de
rapprocher le temps politique du temps de la vie des entreprises et de
celle des salariés de l’encadrement.
Il s’est écoulé six mois entre
les annonces du président de la République et cette conférence de
méthode. Six mois cela n’est pas acceptable et cela ne colle pas avec la
réalité de nos collègues.
Le résultat de cet attentisme est un investissement des entreprises en berne, et une consommation des ménages qui baisse.

L’urgence pour la CFE-CGC est donc de mettre en place un écosystème qui
redonne confiance aux investisseurs étrangers et français afin que les
entreprises, quelle que soit leur taille, puissent investir, innover,
recruter (y compris des salariés de l’encadrement) et que les salariés
que nous représentons puissent continuer de consommer….

La
France a des talents, des savoirs-faire, des salariés motivés, la
CFE-CGC va donc aller à cette conférence sociale pour porter des
propositions concrètes afin de retrouver le chemin de la sortie de crise
dans une logique gagnant-gagnant entre les salariés de l’encadrement et
les entreprises mais avec une détermination sans faille pour le pouvoir
d’achat des classes moyennes !

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