C’est parti pour une nouvelle année et nous réitérons nos meilleurs vœux à l’ensemble de nos collègues permanents et intérimaires.
Nous aurons à cœur de représenter au mieux les cadres, agents de maîtrise et tous les membres de l’encadrement au cours de cette année qui s’annonce plutôt morose, économiquement parlant. Plus que jamais, nous vous recommandons de ne pas demeurer isolé(e)s et c’est toujours une déception pour nous d’apprendre que tel ou tel collègue, quelque part en France, se trouve en arrêt de travail pour burn-out ou tout simplement dépression due à une surcharge durable de travail et un excès de stress, sans avoir pris la peine de nous en informer. Cela a encore été le cas ce jour. Prévenus de façon précoces, nous pouvons intervenir afin de contribuer à la solution la mieux adaptée à la situation et en appui du salarié concerné, souvent affaibli et forcément moins à même de gérer ses priorités et ses intérêts.
Nous formulons pour notre part le vœu d’établir plus de proximité encore avec vous et de devenir vos interlocuteurs privilégiés au quotidien pour l’ensemble des sujets touchant aux conditions de travail, aux effectifs, à la rémunération et, par conséquent, au budget. Sur ce dernier point, nous avons averti à l’avance de ce qui se tramait : l’imposition au réseau d’un budget en complet décalage avec la situation réelle du marché et de l’économie. Bien sûr, ici ou là, des Directeurs d’agence ou de site nous font par d’un budget des plus raisonnables, tandis qu’à quelques kilomètres plus loin, d’autres nous annoncent des progressions exigées à + 30, + 40, + 50% par rapport à 2019 et parfois même plus encore, ce qui est proprement démentiel. Quel objectif poursuit une entreprise imposant une progression de contribution totale supérieure à 50% à une agence déjà largement rentable et bien pilotée depuis de nombreuses années, le tout dans une conjoncture qui s’avère particulièrement délicate ? Uniquement pour complaire au dieu Zurich ou dans d’autres desseins ? Nous vous laissons le soin de répondre à cette question sur laquelle nous sommes plusieurs fois revenus. Une fois posé ce constat, la lancinante mais très logique question revient : que faire ?

Nous n’avons été élus, ni pour passer le temps, ni pour gober les mouches et vous promettons un plan d’action et de communication fourni, dès ce premier trimestre. A ce stade, nous n’excluons aucune action, ni aucune communication à quelque niveau que ce soit. Nous appelons formellement à la constitution d’une intersyndicale des forces en présence décidées à œuvrer dans l’intérêt de tous et surtout à ne pas attendre passivement quatre années de mandature pour solliciter à nouveau vos suffrages. Avec vous, si vous le décidez, le dialogue social, c’est maintenant !

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