Petit retour sur la réunion des organisations syndicales avec la direction, hier, qui se tenait dans le plus grand salon de l’hôtel des Congrès à Villeurbanne.

La réunion a connu un incident notable puisque trois des cinq organisations syndicales ont décidé de quitter la salle suite à des propos inutilement provocateurs de M.M. qui co-animait la réunion. Nous nous sommes retrouvés devant un important dilemme : sortir avec les trois autres organisations par solidarité syndicale ou rester pour avancer coûte que coûte dans les discussions par souci du sort des salariés.

La décision était difficile et il a fallu la prendre en quelques secondes : nous sommes restés autour de la table. Soyons clair, le choix de sortir était tout aussi respectable car nous n’avons pas à essuyer des propos déplacés sans broncher.

Les discussions ont porté sur la méthode : le calendrier des réunions, leur contenu, le temps à dégager pour travailler efficacement cet énorme dossier si lourd de conséquences pour les salariés. Soit dit en passant, il faut que les salariés sachent que leurs élus, domiciliés dans toute la France ne ménagent ni leur temps, ni leur énergie. Trajets, navettes, bus, métro, réunions, travail préparatoire aboutissent bien souvent à des journées plus que longues. L’auteur de ces lignes est rentré chez lui à plus de 23h00 hier, ce qui est très fréquent. Fermons la parenthèse.

Le groupe des délégués syndicaux demeurés dans la salle a ensuite planché sur un certain nombre de points très insuffisants voire inacceptables relevés dans la première proposition de la direction. Le puissant groupe Adecco doit avoir les moyens de sa réorganisation.

Il est prévu une réunion par semaine, d’une journée complète, jusqu’à mi-janvier, ce qui devrait permettre d’avancer raisonnablement mais nous devons tenir compte aussi du travail de nos experts et leur laisser le temps de réaliser les synthèses suffisantes pour orienter les débats et revendications.

Courage et confiance à tous les salariés en attente de décisions les concernant ou qu’ils seront amenés à prendre (mobilité, départ volontaire…). Vous ne pouvez vous douter comme nous comprenons vos attentes et vos angoisses.Nous sommes avec vous. Vraiment.

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