Il y aura du monde, beaucoup de monde dans la rue aujourd’hui. Sans doute plus encore que n’en avait rassemblé la manifestation monstre du 29 janvier dernier.

A CFE CGC, nous sommes bien entendu solidaires de ce mouvement national qui réunit l’ensemble des syndicats sur quelques revendications et thèmes clairs. Ceci dit, comme l’écrit Gérard Labrune, secrétaire général de la CFE CGC, “la rue n’est pas notre mode d’expression privilégié”. Elle est un moyen qui peut devenir nécessaire quand le dialogue n’est plus possible.

La multiplication des plans sociaux plus ou moins justifiés, les restructurations à la hussarde et les délocalisations sauvages, aggravées d’une baisse du pouvoir d’achat, imposent de s’engager pour que demain soit encore vivable pour nous et nos enfants. Si chacun était conscient de ce que nous réserve la mondialisation de l’économie, nous aurions un taux de grévistes frôlant les 100%. Aujourd’hui, nous n’en entrevoyons que de pâles prémices…

Ne pas s’engager, c’est tout accepter d’avance. C’est subir. La seule question importante : subir jusqu’où, jusqu’à quand ? A chacun d’apporter sa réponse.

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