Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, lors de sa rencontre à l’Élysée, dans le cadre du G20, a alerté le président de la République sur la « situation explosive » qui s’installe en France. Il ne s’agit pas seulement de s’intéresser à quelques cas emblématiques de fermeture d’entreprises, mais bien de prendre la mesure « des milliers de suppressions d’emplois pour les salariés ».
Pour ne « laisser personne au bord de la route », comme l’affirme Nicolas Sarkozy, la CFE-CGC demande la mise en place d’un véritable « système de formation adapté à chaque cas. Cela ne se décrète pas. Cela se construit au jour le jour ». Il s’agit de réagir aussi au phénomène de « déclassement des salariés » qui s’accélère, notamment en termes de revenus après un changement professionnel.

Bernard Van Craeynest observe que le président de la République est « déconnecté des réalités quotidiennes du terrain ». Ainsi la nécessité de prendre des mesures concrètes de relance de l’emploi et du pouvoir d’achat, est le motif qui pousse la CFE-CGC, pour la première fois, à participer aux manifestations du 1er mai : « permettre à chaque salarié dans le désarroi aujourd’hui, dans l’inquiétude vis-à-vis de son avenir, de s’exprimer parce que visiblement les réponses sociales ne sont pas à la hauteur des questions posées. » (BFM, 31/03/2009).

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