La série de suicides chez France Telecom semble ne jamais devoir s’interrompre. Un élu a même pu dire : “Il faut arrêter cette machine à broyer”.

Les fédérations CFE CGC et SUD ont créé un “Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Telecom“. afin de tenter d’identifier les causes d’un profond malaise et de contribuer à y apporter des solutions. Pour mieux comprendre ce qui se passe dans cette entreprise privatisée, voici un texte extrait de l’invitation à l’assise annuelle de cette structure d’écoute et de défense des salariés :

“Entreprise publique condamnée à une privatisation exigée par la politique libérale des gouvernements de l’époque, elle a vécu des mutations extraordinairement rapides. Celles-ci ont profondément déstabilisé le personnel, sommé d’abandonner la culture de service public pour adhérer à une nouvelle culture d’entreprise commerciale, victime de restructurations incessantes qui entraînent des mobilités forcées, des changements de métiers, une dégradation des conditions de travail.

Se rajoutent aujourd’hui les conséquences désastreuses d’un plan de suppression de 22 000 emplois sur 3 ans, sans négociation collective, qui s’appuie sur des pressions individuelles au départ de l’entreprise. D’après notre première enquête, 66% des salariés se déclarent stressés et 15% se déclarent en situation de détresse !

Ce constat alarmant a suffisamment inquiété la direction… pour qu’elle tente d’organiser un contre-feux médiatique, contestant la légitimité même d’une enquête de type syndicale. Durant l’été, elle met en place des « cellules d’écoute et d’accompagnement » des salariés en détresse, sans aucune concertation avec les organisations syndicales et les élus du personnel.“

  • Observatoire du stress….
  • Lettre de démission d’un médecin du travail France Telecom, cliquer ici
  • Communiqué du CHSCT suite au dernier suicide, cliquer ici

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