Depuis la conférence téléphonique de lundi soir, c’est l’émoi pour une grande partie du réseau. Alors que l’entreprise a déjà perdu plus de 1 000 salariés, on continue à ne parler que de structure, à n’agir que sur la structure et à ne se réunir que pour des problèmes de… structure. On continue à n’échanger que sur les fermetures, les fusions, les mutualisations, réorganisations et autres joyeusetés.

Côté emploi, il n’est question que de postes sensibles ou menacés chacun vivant dans l’inquiétude du lendemain tandis que la démotivation grandit de jour en jour. Un poste créé en début d’année devient menacé en fin d’été. Comprenne qui pourra. La direction veut supprimer des centaines de postes de la base “Postes à pourvoir” au prétexte qu’ils ne seraient pas viables. Pourquoi les y a-t-on mis ? Étaient-ils viables juste avant l’été, quand on les y a postés, alors que la conjoncture était plus difficile encore qu’aujourd’hui ?

Toute ces gesticulations apportent-t-elles pour autant des parts de marché ? Tout cela sert-il au moins à un meilleur fonctionnement de l’entreprise ou au bien-être des salariés. A chacun d’apporter à ces questions les réponses qu’il souhaitera.

Nous demeurons convaincus que l’idéologie du “bougisme”, de la mobilité à tous crins et de l’hyper-flexibilité est contraire au bien-être des salariés sans pour autant faire ses preuves en termes d’efficacité et de rentabilité. C’est malheureusement l’une des plaies chroniques des grands groupes que de fabriquer de la structure et de l’organigramme mais il serait plus que temps de se recentrer sur le métier et de revenir aux fameux “basiques”, seuls garants de la réussite, de l’épanouissement des salariés et du profit.

A la CFE CGC, nous nous battons jour après jour pour passer ce message, parmi d’autres ,et que soit davantage pris en compte l’intérêt des salariés sans lesquels rien ne sera de toute façon possible.

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