Le président sortant de la CFE-CGC, Bernard Van Craeynest , seul candidat à propre succession, a été réélu pour un troisième mandat , le 18 février 2010, à l’issue du 34e congrès de la confédération, qui se déroulait à Reims.
Avec 78,55 % des suffrages en sa faveur (contre 66,4 % en décembre 2006), Bernard Van Craeynest est ainsi conforté dans son poste de président de la confédération des cadres, en dépit de la polémique qu’avait suscitée l’an dernier son projet de fusion avec l’Unsa et de transformer la confédération en syndicat généraliste. La CGC compte actuellement quelque 113 000 adhérents.

 

Sept secrétaires nationaux et seize délégués nationaux

À côté du président Bernard Van Craeynest, les deux autres membres de l’exécutif sont Carole Couvert (qui succède à Gérard Labrune), secrétaire générale, et Jean-Frédéric Dreyfus (qui succède à Hélios Insa), trésorier national.
Outre la direction confédérale, la CFE-CGC est animée par sept secrétaires nationaux et seize délégués nationaux (contre douze précédemment), élus par le congrès. Douze personnes avaient fait acte de candidature pour le poste de secrétaire national et vingt postulaient pour les seize places de délégués nationaux. Le renouvellement des instances a été important puisque quatre secrétaires nationaux sur sept sont des nouveaux venus, de même que quatorze délégués nationaux sur seize.

Sont élus aux postes de secrétaires nationaux :

  • Jean-Luc Haas (industries électriques et gazières) ;
  • François Hommeril (Chimie) ;
  • Danièle Karniewicz (Chimie), présidente de la Cnav, anciennement chargée de la protection sociale dans la confédération ;
  • Marie-Françoise Leflon (Métiers finance et banque), précédemment déléguée à l’emploi et à la formation professionnelle ;
  • Bernard Salengro (Santé, action sociale), chargé jusqu’à présent de l’Europe et de l’international ;
  • Bernard Valette (Métallurgie), précédemment secrétaire national « développement – action – communication » ;
  • Bernard Vincent (Métallurgie).
Alain Lecanu , qui était le secrétaire national de la CFE-CGC en charge de l’emploi et de la formation professionnelle depuis 2004, et Jean Conan , responsable du pôle économie, n’ont pas été réélus .
La répartition des compétences s’effectuera, en bureau confédéral, lundi 22 février, autour de sept pôles thématiques : formation, emploi, santé au travail, développement durable et logement, retraite et famille, économie et enfin action syndicale. Pour finir, trois délégués nationaux seront rattachés à la direction confédérale : un auprès du trésorier et deux auprès de la secrétaire générale.

Sont également élus délégués nationaux :

  • Diégo Alarcon (Construction) ;
  • Jean-Jacques Boudaliez (Fonctions publiques) ;
  • Marie-Line Brugidou (Métallurgie)
  • Laurent Carrie (Énergie et mines) ;
  • Jean-Yves Dellanoy (Fonctions publiques) ;
  • Gérard Demarcq (Fonctions publiques) ;
  • Christiane Dezeraud (Culture et communication) ;
  • Alain Giffard (Métiers finance et banque) ;
  • Pierre-Malo Hecquet (Métiers finance et banque) ;
  • Martine Keryer (Santé, action sociale) ;
  • Mireille Lefebvre (Commerce et services) ;
  • Jean-Luc Martin (Métallurgie) ;
  • Christophe Lefevre (Assurance) ;
  • Jean-Michel Pecorini (Agroalimentaire) ;
  • Éric Pigal (GFPP) ;
  • Véronique Roche (Chimie).

La question de l’avenir de la CFE-CGC

Lors du congrès de Reims, la question de l’avenir du syndicalisme, en général, et de la CFE-CGC, en particulier, a été au coeur des débats.
Bernard Van Craeynest a proposé que l’année 2010 permette un « débat serein et sans tabou » sur l’avenir de la confédération.
« Soit nous faisons la politique de l’autruche, soit nous prenons le taureau par les cornes pour définir à qui nous nous adressons vraiment », a lancé Carole Couvert, la nouvelle secrétaire générale.
Le débat portera donc dans les prochains mois sur le choix d’un syndicalisme catégoriel , centré sur les cadres, ou d’un syndicalisme à vocation généraliste , une option que soutient Bernard Van Craeynest qui estime que « le bénéfice de notre spécificité est insuffisant et fragile pour nous assurer la pérennité » et constate un « rapprochement des conditions de travail de l’ensemble des salariés ».

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