Voici un article paru sur le site Adia et qui nous semble bien résumer le contexte financier qui préside aux destinées du groupe Adecco :

A la lecture de l’article ci dessous, vous comprendrez facilement pourquoi nous devons conquérir des parts de marché et “faire du volume”.

11/05/2010 – Des analystes financiers confirment leur recommandation de vendre sur le titre Adecco avec un objectif de prix revu à la hausse, de 52 à 57 francs suisses, après la publication de résultats trimestriels « solides » mais insuffisants pour justifier un changement de recommandation.

L’EBITA (marge brute d’exploitation) du groupe Adecco a dépassé les prévisions au premier trimestre 2010: 98 millions d’euros. Les ventes ont augmenté de 7% par rapport au 1er trimestre 2009 et la marge brute a reculé de 130 points de base, à 17,2%.

Ces mêmes analyste considèrent que le repli des ventes (organiques) d’Adecco en janvier était identique à celui de Ranstad, à -5,5% interannuel. Les ventes ont progressé de 3% en mars (4% pour Ranstad) mais on est loin de la progression de Manpower en mars avec une hausse supérieure à 10%. Des experts soulignent que Manpower gagne des parts de marché et que dans ce contexte, « il est difficile de savoir si les ventes d’Adecco dépasseront les 10% de croissance fin 2010, condition nécessaire pour une éventuelle révision de notre recommandation ». Le broker considère enfin que le titre Adecco est plutôt « moins bon marché que Randstad ».
Vous avez tout compris, la Direction nous demande de faire du volume avec un objectif de +10% pour augmenter le cours de l’action. Normal, celui ci est indéxé sur les ventes. Le probléme pour nous, salariés permanents, est que le volume a bas prix ne génére pas de Contribution Directe ( ex MSN ), voire même la fait diminuer.
On nous demande donc de travailler plus pour gagner moins et les nouveaux calculs des EDG le démontrent sur le premier trimestre.
Bien sur, quand une majorité y perd, c’est une minorité qui gagne et l’assemblée générale d’Adecco SA a suivi ce mardi les propositions du conseil d’administration. Elle a ainsi approuvé le versement d’un dividende de 0,75 CHF (environ 0,50 euros) par action. Sachant qu’un peu moins de 180 millions de titres (actions) sont sur le marché boursier, le calcul est donc simple : 90 millions d’euros de dividende redistribués aux actionnaires. 
Source : Adia

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