A tous ceux qui pensent que l’Allemagne s’en tire mieux que la France dans le contexte économique actuel, il faut dire et répéter qu’il y à un envers à ce décor qui n’est finalement que de carton-pâte.
Il faut notamment leur dire que malgré la reprise, l’emploi précaire concerne 54 % des actifs de moins de 25 ans en Allemagne, selon une étude d’IG Metall. Les stages, l’intérim, les temps partiels et les CDD sont en hausse de 9 % par rapport à 2009. Un tiers des moins de 35 ans sont en CDD (30 % en 2010 contre 28 % en 2009). Voici les côtés peu glorieux du miracle allemand.
Quant à la Grande-Bretagne, quasi-sinistrée et dotée d’un plan d’austérité extrêmement sévère, souvenons-nous – il y à peu, c’est-à-dire avant la fameuse crise – de ces exclamations béates de toute l’intelligentsia économique et politique sur son faible taux de chômage, son dynamisme économique en termes de création d’entreprises, la souplesse de son droit social, gage d’une bonne fluidité du marché de l’emploi et bla-bla-bla. Aujourd’hui, les marchands d’illusions se font plus discrets et peuvent difficilement éluder la situation catastrophique de ce pays ravagé par l’ultra-libéralisme économique. Chômage, précarité, petits boulots et pauvreté constituent le quotidien de nos voisins d’outre-Manche.

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