La méthode de négociation des mesures d’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi, qui a donné lieu à l’accord du 7 avril 2011, a fonctionné.
La CFE-CGC entendait traiter en parallèle les difficultés des jeunes à trouver un logement, à saisir les opportunités d’emplois même hors périmètre et ceci dès les périodes de formation en alternance selon la même logique de petits pas.
Comme pour la première phase de négociation, celle du 29 avril 2011 s’est faite à “coûts constants” et les négociateurs se sont donc attachés à impliquer tant les branches professionnelles qu’Action Logement, les CIL et les entreprises…
Pour la CFE-CGC, le résultat de cette négociation est honorable, dès lors qu’elle incite à financer 15 000 logements supplémentaires par an pendant trois ans et à accroître le nombre d’attributions de logements aux jeunes actifs de 27 000 à 35 000 d’ici 2014.
La demande de la CFE-CGC de réhabiliter des résidences à vocation sociale en faveur de jeunes a été retenue. Une politique volontariste est déclenchée avec les acteurs traditionnels, y compris par un développement de la colocation dans le secteur HLM.
Même si la CFE-CGC regrette que la Garantie des risques locatifs (GRL) n’ait pu être élargie et mutualisée avec le secteur privé, elle salue l’initiative de création d’un Fonds de garantie dans la colocation du parc social pour 10 000 logements par an.
L’accord du 29 avril devrait permettre à Action Logement de concevoir une offre simple et efficace au profit des jeunes. Bel enjeu que la CFE-CGC approuve : il était temps de concrétiser cette proposition qui est un des éléments constitutifs de l’accès à l’emploi des jeunes !

Service communication CFE-CGC

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