Le CDI intérimaire
Le cheval de Troie du patronat

L’ANI
du 11 janvier 2013 a prévu l’ouverture
d’une négociation sur la mise en place d’un CDI intérimaire par la
branche du travail temporaire. Cette négociation, censée améliorer la
sécurisation des parcours des salariés intérimaires, est notamment la
contrepartie de la non surcotisation des contrats
courts.
Dans
« dialogue social », il y a dialogue.
Une notion apparemment étrangère à la délégation patronale (PRISME) qui
a oublié le fondement même de notre démocratie sociale, en bloquant
toute discussion par des propositions inacceptables.
La
CFE-CGC, forte de sa signature de
l’accord du 11 janvier, a abordé cette négociation avec la volonté
d’aboutir et la détermination de mieux sécuriser les parcours des
salariés intérimaires, notamment ceux de l’encadrement.
Une
intersyndicale, soudée et constructive,
a permis aux organisations syndicales représentatives (OSR) de la
branche de faire des propositions concrètes et précises. La CFE-CGC se
bat, entre autres, pour que les salariés de l’encadrement aient une
rémunération minimale fixée à 2 200 euros brut pendant
la période d’intermission.
Le
PRISME n’en a eu cure ! Non content
de remettre aux OSR, après avoir reçu nos propositions, des projets
d’accords de plus en plus précarisant pour les salariés de l’intérim, il
a de plus estimé « qu’il n’avait aucune leçon à recevoir des
organisations syndicales » ! Mais il se garde bien de
rappeler que l’intérim bénéficie de plusieurs centaines de millions
d’euros par an au titre du CICE et lui permettrait largement de faire
des propositions qui sécurisent réellement les parcours professionnels
des salariés intérimaires !
Dont
acte ! En attendant, la CFE-CGC
ne peut signer, en l’état, un texte qui représente une régression
sociale sans précédent. Le CDI intérimaire proposé aujourd’hui par le
patronat n’est qu’un cheval de Troie pour une déréglementation du droit
du travail.
Le
PRISME doit proposer un nouveau texte
dans le courant de la semaine prochaine. Il ne reste plus, pour
l’instant, qu’une seule séance de négociation prévue le 28 juin 2013. La
CFE-CGC est décidée à continuer sur la voie de la négociation… à la
condition que la délégation patronale retrouve le chemin
de la raison !

Le service communication CFE-CGC

Source : Site confédéral CFE CGC

2 Commentaires

  1. BONJOUR,

    VOILA COMMENT FAIRE BAISSER LES CHIFFRES DU CHÔMAGE !!!!
    LES INTÉRIMAIRES SANS MISSIONS NE SERONT PLUS AU PÔLE EMPLOI…
    MAIS TJRS EN MODE PRÉCAIRE !
    CDI INTÉRIMAIRE = Contrat de Destruction des Intérimaires !!
    "bonjour banquier j'ai un CDI intérimaire !
    – au revoir Mr précaire indéterminé la porte c'est par là !

  2. Pourtant vous connaissez un important représentant du PRISME dans notre région et entreprise (vous trompez pas d'individu, on saute pas encore par les fenêtres). Pas moyen de trouver une entente ? Ou de faire pression ? Une petite fraude fiscale, une relation extra-conjugale, des accointances politiques douteuses ? Allez les gars c'est l'avenir de l'intérim en France qui dépend de vous !
    Blague à part ; merci pour votre engagement !!!

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