Dès le 12 juillet dernier, nous relations (Adecco de nouveau dans la tourmente) l’ouverture d’une enquête pour “violation de la législation sur la concurrence”, à l’encontre des principaux acteurs du travail temporaire. Les dépêches tombant les unes après les autres ne mentionnaient que Ranstad et Adecco, ce dernier détenant la palme des articles et communiqués le citant.
Nous avons omis de citer un grand timide, discret par nature (surtout en ce qui concerne les suppressions d’emplois de permanents), quasiment oublié par l’ensemble des dépêches de presse : Manpower. C’est en effet des rangs d’un syndicat présent chez Manpower que serait sortie l’information ayant servi à justifier l’ouverture de l’enquête qui se déroulera sans doute sur plusieurs années. L’élu tatillon aurait en effet attiré la curiosité des services officiels sur les liens entretenus entre Manpower et l’une de ses filiales mais ce faisant, il ignorait sans doute qu’il ouvrait la boîte de Pandore et que l’enquête impliquerait une bonne partie de la profession.
Quoiqu’il en soit, c’est quand même Adecco qui fut le plus généreusement cité par l’ensemble de la presse ayant évoqué la question, Randstad se contentant d’un second rôle modeste, tandis que Manpower demeurait en coulisses. Sur autorisation judiciaire des perquisitions ont été effectuées au siège de ces entreprises et sans doute d’autres à la suite de “soupçons sur des pratiques anti-concurrentielles”, ce qui est quand même loin d’être bénin… A l’heure présente, on ne sait si nos dirigeants ont du subir l’injonction “hands up !“, ni s’ils ont fait l’objet d’une fouille au corps, au mépris de leur intimité…
Si les soupçons devaient se transformer en faits avérés, l’addition risque d’être salée et la prune géante sera bien entendue prélevée sur les résultats d’Adecco France. Pour faire simple, c’est nous qui paierons : nous “contribuerons totalement” à l’amende.

Demain sur ce blogue :
Où en sont les procédures ?

1 COMMENTAIRE

  1. Une fois de plus vous parlez de ce sujet. C'est une bonne chose et vous en félicite.
    Mais pourquoi avoir supprimé mon dernier commentaire sur votre précédent article ?
    Avez vous eu des pressions ?
    J'ai l'impression qu'il a dérangé notre chère direction.
    Je devrais peu être contacter la presse pour leur expliquer comment adecco arrose gracieusement ces concurrents pour piper les marchés cadres et non cadres.
    Mr De Brienne, svp, faites éclater la vérité, les collaborateurs ont le droit de savoir.
    Cordialement.

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