Article relevé sur WK-CE :
Dans sa note de conjoncture publiée le 3 avril,
l’Insee confirme le retour à la croissance de l’économie française au
premier semestre 2014, en prévoyant une hausse du PIB, qui sera plus
faible au premier trimestre (+ 0,1 %) qu’au deuxième (+ 0,3 %).
Dans sa note de conjoncture diffusée le 3 avril 2014, l’Insee
entrevoit une timide reprise de l’activité économique en France d’ici à
fin juin 2014. Sur le front de l’emploi, la situation continuerait à se
redresser avec 53 000 emplois créés au premier semestre 2014, après + 66
000 au second semestre 2013. Parallèlement, les créations nettes
d’emplois étant du même ordre de grandeur que la hausse la population
active, le taux de chômage se stabiliserait au premier semestre 2014.

La zone euro retrouverait un peu d’élan

La reprise de l’économie mondiale d’ici à mi-2014 se traduirait
par une consolidation de l’activité dans les pays avancés (+ 0,5 % au
premier trimestre et + 0,3 % au deuxième). En revanche, les économies
émergentes seraient traversées par « une zone de turbulences », à la
suite notamment du redressement observé des politiques monétaires. La
croissance ralentirait en Chine, et seules les économies de l’Europe
centrale, portées par le redémarrage européen, resteraient franchement
dynamiques d’ici mi-2014.
L’activité aux États-Unis serait toujours
aussi solide (+ 0,5 % au premier trimestre et + 0,6 % au second),
malgré, précise l’Insee, « les conditions météorologiques extrêmes du
début d’année ».

Dans la zone euro, la croissance
continuerait de se redresser (+ 0,4 % au premier trimestre puis + 0,3 %
au deuxième), grâce à la modération de la consolidation budgétaire, au
redémarrage du pouvoir d’achat des ménages et à la reprise de
l’investissement des entreprises. Néanmoins, selon l’Insee, l’élan de
l’économie serait « localisé ». Alors que la croissance resterait forte
en Allemagne (+ 0,8 % au premier trimestre, puis + 0,5 % au deuxième) et
au Royaume Uni (+ 0,7 % et + 0,6 %), le profil de l’activité serait
moins régulier en France et ne progresserait que faiblement en Italie (+
0,2 % par trimestre) et en Espagne (+ 0,3 % par trimestre).


Une reprise modeste en France

En France, après avoir rebondi de 0,3 % au quatrième trimestre
2013, le PIB croîtrait en moyenne de 0,2 % par trimestre. L’Insee table
toutefois sur un ralentissement de l’économie au premier trimestre 2014,
avec un PIB en hausse de 0,1 %, sous l’effet notamment de la chute de
la production d’énergie, en raison de la douceur des températures
d’hiver. Au second trimestre, la croissance repartirait légèrement à la
hausse, de + 0,3 %.

Au premier semestre 2014, le pouvoir
d’achat des ménages se redresserait (+ 1,0 % au premier trimestre, puis +
0,1 % au deuxième), du fait de la stabilisation des revenus d’activité
(+ 0,4 % au premier et au deuxième trimestre 2013) et d’une baisse des
impôts (- 3,7 % au premier trimestre).

Les salaires réels,
quant à eux, progresseraient très légèrement, grâce à la faible hausse
de l’inflation, qui passerait de 0,7 % fin novembre 2013 à 0,9 % fin
juin 2014 : à la fin du deuxième trimestre, l’acquis de croissance à
juin 2014 serait de + 0,5 % pour le SMB et de + 0,6 % pour le SMPT.


L’éclaircie sur le front de l’emploi se confirme

Pénalisé par la faiblesse de l’activité passée mais soutenu par
les effets du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), l’emploi
marchand progresserait à peine d’ici à mi-2014, passant de + 5 000
postes au second semestre 2013 à + 4 000 au premier semestre 2014. Cette
légère hausse est portée uniquement par celle de l’emploi tertiaire
marchand, y compris intérim (+ 26 000 postes), la construction et
l’intérim perdant respectivement 13 000 et 9 000 postes. Hors intérim,
l’emploi tertiaire augmenterait de 17 000 postes au 30 juin 2014. Dans
le secteur non marchand, malgré une baisse du nombre de nouveaux
contrats aidés prévus dans la loi de finances pour 2014 (37 7000, contre
427 000 en 2013), l’augmentation de la durée moyenne des contrats
permettant ainsi, une hausse du nombre de bénéficiaires. Les emplois
d’avenir contribueraient ainsi à soutenir l’emploi non marchand. Au
total, après une augmentation de 46 000 emplois au second semestre 2013,
l’emploi non marchand progresserait « aussi vivement » au premier
semestre 2014 (+ 42 000 postes).

Au final, les créations
d’emplois se poursuivraient au premier semestre 2014 au même rythme
qu’au second semestre 2013 (+ 53 000, après + 66 000).

Conséquence
de cette amélioration, le chômage serait stable. En effet, observe
l’Insee, les créations nettes d’emplois ne feraient qu’absorber la
hausse de la population active. D’ici à mi-2014, le taux de chômage
s’établirait à 10,2 % dans la France entière et 9,8 % en France
métropolitaine.


INSEE, note de conjoncture, mars 2014
Source : WK CE 

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