Les conditions de travail deviennent de plus en plus difficiles pour les salariés Spring. La situation n’est certes pas nouvelle mais continue à se dégrader de jour en jour. En cause et en vrac, une pression managériale jugée excessive avec, paradoxalement, un manque d’accompagnement et de proximité, une carence évidente de moyens, une absence de cohérence de l’offre commerciale et à la clef démotivation, souffrance et rotation des effectifs. Et par conséquent perte de marchés.
Si cette pression effective sur les collaborateurs Spring s’avérait payante, cela se saurait et surtout se constaterait au travers des résultats mais il n’en est bien entendu rien. Bien au contraire. Aujourd’hui, nous rencontrons des consultants isolés, souvent découragés, ne bénéficiant pas même d’un accès individuel aux sites de recherche d’emploi, pourtant leur principal moyen d’accès aux candidatures, ni d’un accompagnement motivant et formateur, subissant quotidiennement une folle pression quant au nombre de rendez-vous à effectuer, comme si le seul critère quantitatif pouvait à lui seul garantir une quelconque performance. Voilà pour l’état des lieux à aujourd’hui.
Le taux de rotation des effectifs atteint des sommets mais, selon la direction, ce serait un peu la norme dans la profession. Étrange conception d’une prestation qualitative, en ressources humaines de surcroit, appuyée sur une relation commerciale d’entreprise à entreprise dont on sait qu’elle repose essentiellement sur la connaissance et la confiance mutuelles, la fidélisation du client, des consultants et, dans une moindre mesure, des candidats. Ce n’est pas parce qu’un grand concurrent procède de la sorte et subit des taux de rotation de personnel astronomiques que ce modèle économique doit être pris pour modèle. Marchand et même grossiste en CV, beaucoup plus que conseiller en ressources humaines, ce concurrent s’appuie sur des méthodes bien plus proches du porte-à-porte que du conseil. Est-ce vraiment le modèle à suivre ? N’y aurait-il pas une autre voie, plus qualitative, plus conforme à nos valeurs et au final plus porteuse ?
Se pose donc clairement la question du positionnement de Spring sur un marché difficile et fortement concurrentiel. Le plus grave selon les consultants, ce serait l’incohérence de l’offre et notamment la mise en concurrence permanente avec le réseau Adecco. Vendre nettement plus cher que le réseau (plus de 6%), pourquoi pas, mais en s’appuyant sur quelle argumentation ? Avec quels moyens ? Pour quelle différence de prestation ?
Ces questions et quelques autres devraient au plus vite trouver réponse sous peine de voir la situation continuer à ce dégrader. Ce modeste blogue a déjà contribué à des prises de conscience salutaires, sans que cela ne soit d’ailleurs jamais avoué ni reconnu, alors, dans l’intérêt de Spring, formons le vœu d’être, cette fois encore, entendu.

4 Commentaires

  1. Merci pour ce post qui explique bien une grande partie des problèmes de Spring.Il y a un véritable problème de management et j'espère que la direction va se réveiller.

  2. Rien de nouveau les gars: diviser pour régner et mettre tout le monde en concurrence et de toute façon ça retombe toujours pour les mêmes

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