Du 3 au 27 août rediffusion du meilleur de l’année
 
Les conditions de travail deviennent de plus en plus difficiles pour les
salariés Spring. La situation n’est certes pas nouvelle mais continue à
se dégrader de jour en jour. En cause et en vrac, une pression
managériale jugée excessive avec, paradoxalement, un manque
d’accompagnement et de proximité, une carence évidente de moyens, une
absence de cohérence de l’offre commerciale et à la clef démotivation,
souffrance et rotation des effectifs. Et par conséquent perte de
marchés.





Si cette pression effective sur les collaborateurs Spring s’avérait
payante, cela se saurait et surtout se constaterait au travers des
résultats mais il n’en est bien entendu rien. Bien au contraire.
Aujourd’hui, nous rencontrons des consultants isolés, souvent
découragés, ne bénéficiant pas même d’un accès individuel aux sites de
recherche d’emploi, pourtant leur principal moyen d’accès aux
candidatures, ni d’un accompagnement motivant et formateur, subissant
quotidiennement une folle pression quant au nombre de rendez-vous à
effectuer, comme si le seul critère quantitatif pouvait à lui seul
garantir une quelconque performance. Voilà pour l’état des lieux à
aujourd’hui.





Le taux de rotation des effectifs atteint des sommets mais, selon la
direction, ce serait un peu la norme dans la profession. Étrange
conception d’une prestation qualitative, en ressources humaines de
surcroit, appuyée sur une relation commerciale d’entreprise à entreprise
dont on sait qu’elle repose essentiellement sur la connaissance et la
confiance mutuelles, la fidélisation du client, des consultants et, dans
une moindre mesure, des candidats. Ce n’est pas parce qu’un grand
concurrent procède de la sorte et subit des taux de rotation de
personnel astronomiques que ce modèle économique doit être pris pour
modèle. Marchand et même grossiste en CV, beaucoup plus que conseiller
en ressources humaines, ce concurrent s’appuie sur des méthodes bien
plus proches du porte-à-porte que du conseil. Est-ce vraiment le modèle à
suivre ? N’y aurait-il pas une autre voie, plus qualitative, plus
conforme à nos valeurs et au final plus porteuse ?





Se pose donc clairement la question du positionnement de Spring sur un
marché difficile et fortement concurrentiel. Le plus grave selon les
consultants, ce serait l’incohérence de l’offre et notamment la mise en
concurrence permanente avec le réseau Adecco. Vendre nettement plus cher
que le réseau (plus de 6%), pourquoi pas, mais en s’appuyant sur quelle
argumentation ? Avec quels moyens ? Pour quelle différence de
prestation ?





Ces questions et quelques autres devraient au plus vite trouver réponse
sous peine de voir la situation continuer à ce dégrader. Ce modeste
blogue a déjà contribué à des prises de conscience salutaires, sans que
cela ne soit d’ailleurs jamais avoué ni reconnu, alors, dans l’intérêt
de Spring, formons le vœu d’être, cette fois encore, entendu.




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