On sait le poids de l’énergie dans le budget des ménages et tout particulièrement depuis les inquiétantes hausses de ces dernières années, notamment sur le pétrole, le gaz, l’électricité (+ 25% pour la seule année 2023). Mais l’inflation ne semble pas prête de se calmer dans les mois et années à venir.

En effet, l’un des impôts payés par les fournisseurs de gaz naturel va presque doubler au 1er janvier 2024, conséquence de la sortie du bouclier tarifaire annoncée par le gouvernement, ce fameux bouclier qui n’aboutit au final qu’à l’aggravation de l’endettement du pays et donc à une aggravation de l’écrasement fiscal. Absorber une partie des hausses du coût de l’énergie grâce à un argent public emprunté ne revient en effet à rien d’autre qu’à s’endetter toujours davantage.

Le tarif de cette taxe sur le gaz naturel qui a remplacé depuis 2022 la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel, va en effet passer à 16,37 euros le mégawattheure – le plafond autorisé par la loi de finances 2024 – dès le 1er janvier, contre 8,45 euros actuellement, selon une information tout ce qu’il y a d’officiel. Mais ce n’est hélas pas tout et nous n’en sommes pas quittes avec cette folle inflation : le tarif de distribution du gaz qui compte pour environ un quart de la facture finale, augmentera au 1er juillet 2024 à un niveau restant à déterminer.

Pour ce qui concerne l’électricité, aucun nouveau relèvement de taxe n’est aujourd’hui annoncé, ce qui ne prémunit évidemment pas du renchérissement de cette énergie, destruction de la filière nucléaire oblige… Quant au pétrole, il nous parait difficile d’imaginer un status quo tarifaire sur toute l’année 2024…

En bref, l’inflation sur l’énergie poursuit sa course folle tandis que chez Adecco France nous démarrons une seizième année de blocage des salaires fixes. Un record, sans doute une médaille d’or dont nous nous serions volontiers passés en cette année olympique…

6 Commentaires

  1. Et du coup on fait quoi contre le gel des salaires ? RIEN? Pour ma part je paie un syndicat depuis plus de 20 ans tous les mois et le résultat est des plus décevant !

  2. Cette année il me semble que grâce à la négo de CFE CGC notre variable sera sur une base de 100% de l’atteinte MOP d’Adecco France, je trouve que c’est une bonne chose perso.

    • C’est oublié l’impact des bonus/malus. Surtout celui de la pdm. Dans mon agence 25% des etp sont sur un autre département, et je ne fais pas de btp, et profiteront à une autre agence

      • c’est vrai qu’il reste le malus PDM qui heureusement est limité à -10%, ce qui est rassurant au vu des performances d’Adecco depuis 10 ans.

  3. Pour qui sonne le GLAS ?
    Pour les salariés obligés de faire des extra pour vivre dignement, ou qui doivent partir de chez Adecco pour nourrir leur famille avec un meilleur salaire…
    Ou pour nos Dirigeants qui s’enfuit avant que le bateau ne coule, comprenant surement que cette politique du “je partage de moins en moins avec les salariés” et de plus en plus avec les actionnaires nous mène droit dans le mur.

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