Une enquête récente de la Fondation Jean-Jaurès, en collaboration avec l’ObSoCo et Arte, met en lumière un phénomène préoccupant : 26 % des actifs français, soit environ 7,5 millions de personnes, souffrent de fatigue informationnelle. Ce trouble, causé par une surcharge cognitive liée à la surabondance d’informations, touche particulièrement les cadres (42 %) et les professions utilisant intensivement les outils numériques.
Les chiffres clés :
13 % des actifs ressentent une fatigue intense, et 13 % une fatigue très intense.
La surcharge est exacerbée par l’utilisation massive des e-mails, des messageries instantanées et des visioconférences : un courriel sur deux ne concernerait pas directement les destinataires.
30 % des actifs déplorent des interruptions fréquentes dues aux notifications professionnelles.
Conséquences observées :
Difficulté à se concentrer, perte d’efficacité et sentiment d’urgence permanent.
Stress, anxiété, voire burn-out dans les cas les plus graves.
Une qualité de vie au travail dégradée pour les actifs concernés.
Des solutions pour une meilleure “écologie de l’information” :
Les auteurs de l’étude proposent des pistes concrètes pour réduire cet impact :
Limiter les flux d’informations inutiles et instaurer des moments sans notifications.
Encourager les pauses régulières et repenser l’organisation des réunions.
Favoriser les interactions humaines, plus précieuses que jamais dans un environnement digitalisé.
Dans un monde de plus en plus connecté, les employeurs sont appelés à repenser les méthodes de travail pour préserver le bien-être et la productivité de leurs équipes.
Source : CFE-CGC sur Linkedin