Klaus Jacobs est décédé à Küsnacht (ZH) des suites d’une longue maladie. Né à Brême (D), le magnat du café et du chocolat, dont la holding contrôle Barry Callebaut et est un actionnaire de référence d’Adecco, s’est éteint dans sa 72e année.
Né en 1936, Klaus Jacobs entame sa carrière dans l’entreprise familiale de négoce de café Johann Jacobs & Co en tant que vendeur, après un long séjour professionnel au Guatemala. En 1961, il accède à la direction des achats et du marketing de la société établie à Brême, avant d’en reprendre la tête en 1970, succédant à son père Walther.
En 1973, la maison allemande s’établit à Zurich. Débute alors l’aventure de Klaus Jacobs dans le chocolat avec le rachat en 1982 d’Interfood, groupe suisse qui possède les sociétés bernoise Tobler, le fabricant du célèbre Toblerone, et neuchâteloise Suchard, connue entre autres pour ses bonbons Sugus.
L’entité issue de cette fusion, que M. Jacobs dirige et préside jusqu’en 1990, prend le nom de Jacobs Suchard. Après la cession des activités consommateurs de la société au géant américain du tabac et de l’industrie alimentaire Philipp Morris (Altria actuellement), Klaus Jacobs intègre les affaires industrielles restantes de Jacobs Suchard.
Outre le chocolat et le café, M. Jacobs, que ses proches et amis surnomment KJJ, s’est aussi fait un nom dans le travail temporaire. En 1993, il sauve la société Adia du naufrage de l’empire de Werner K. Rey. Une fois assainie, il unit en 1996 sa destiné à celle de son concurrent français Ecco, donnant naissance à Adecco, numéro un mondial de la branche.
La section CFE CGC présente ses condoléances à la famille et s’interroge sur les conséquences qu’auront pour l’avenir l’avenir des salariés et de l’entreprise la disparition de Klaus Jacobs.

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