Aujourd’hui se tenait la troisième réunion de NAO (négociations annuelles obligatoires), appellation convenue pour parler des négociations salariales.

La CFE CGC avait bien entendu remis largement à l’avance ses revendications et souhaits dans une proposition écrite détaillant l’ensemble des points constitutifs de la rémunération (fixe, part variable, modérateur à la baisse, 13ème mois, etc.) et des éléments annexes (tickets-restaurant, PEE, ancienneté, etc.).

Ceci dit il faut tenir compte aussi du principe de réalité quand on sait que le marché du travail temporaire se situe cette semaine à -35%. La situation est plus que sérieuse et des partenaires sociaux responsables ne peuvent feindre de l’ignorer . La marge de manœuvre sera donc des plus limitée et dans un contexte de moindre inflation, voire de déflation il est par conséquent inutile d’espérer une hausse substantielle des rémunérations. A la CFE CGC nous déplorons toutefois et nous l’avons exprimé, que le même discours d’extrême modération ait été tenu dans les années fastes, quand la croissance des bénéfices s’envolait chaque année dans une progression à deux chiffres.

D’accord donc pour entendre des propos de pondération, d’autant plus que des centaines de nos collègues vont quitter l’entreprise dans les mois qui viennent, mais il y à deux principes sur lesquels nous ne souhaitons pas transiger :

– le maintien pour tous d’un modérateur à la baisse, plus que jamais nécessaire dans une année de récession.

– une augmentation, même minime, pour tous et qui n’exclue aucun niveau, ni aucun salaire. Coup de pouce aux bas salaires, évidemment mais sans pour autant geler d’année en année les rémunérations des personnels d’encadrement.

Ceci dit, le dialogue semble au rendez-vous et ce n’est pas nous qui allons nous en plaindre.

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