Le jugement dont le délibéré nous a été transmis ce matin aura pris tout son temps, reports multiples inclus, le temps d’une justice qui avance d’un pas de sénateur, mais notre attente se trouve largement récompensée : la CGT Adecco perd le procès en annulation des élections professionnelles qu’elle avait intenté dès l’annonce de son score calamiteux. Elle a de plus été déboutée de l’ensemble de ses demandes.
Dur… dur parfois d’accepter le verdict des urnes, mais il faut savoir se montrer bon joueur, accepter la sanction des électeurs et aussi… leur absence le jour du scrutin. Dans notre article « Élections professionnelles : notre analyse » du 4 mars dernier nous tentions une synthèse des résultats de ces élections qui avaient permis à la CFE-CGC Adecco d’atteindre un score historique, grâce à vous lecteurs, adhérents et sympathisants, mais, dans cet article, nous évoquions aussi le naufrage de la CGT Adecco n’atteignant pas même, et de loin, le seuil de 10% nécessaire à un maintien de sa représentativité dans l’entreprise. Une situation décrite dans l’extrait suivant de cet article :
” Le naufrage de la CGT Adecco
Voici un cas d’école qu’il faut évoquer, bien qu’il ne concerne que fort peu notre électorat : la disparition de la CGT Adecco. Nous ne préconiserons évidemment pas une minute de silence dans les instances mais impossible d’éviter de mentionner la contre-performance d’une organisation syndicale préoccupée depuis toujours par une prétendue sur-représentation des cadres.
Au 1er tour des élections, la CGT totalise 96 voix pour l’ensemble de la France, c’est-à-dire sur un électorat potentiel 1er collège (ouvriers-employés) de 156 415 inscrits ! Soit 0,062%.
Au final, une représentativité sur les votes exprimés de 4,13%, sachant qu’une organisation syndicale perd sa représentativité dans l’entreprise en dessous de 10%. Cette organisation disparait donc de l’ensemble des négociations d’entreprise.“
Un naufrage terrible dont il faut parfois plusieurs décennies pour se rétablir, à condition d’en retirer quelques salutaires leçons. Nous n’irons cependant pas jusqu’à prôner une minute de silence. Quant à nous, bien que représentant dans les urnes exclusivement les cadres et l’encadrement, nous obtenions, en valeur absolue, le plus grand nombre de votants pour devenir la 1ère organisation syndicale chez Adecco. Grâce à vous, lecteurs de notre site, de nos comptes sur les réseaux sociaux et de nos tracts, adhérents, sympathisants et aussi grâce à une certaine conception du dialogue social et à un travail de fond quotidien de nos élus et militants.
Contrairement à ce qu’affirme grossièrement le titre d’un film-culte, le Père Noël n’est sans doute guère plus une ordure qu’une raclure mais, en tout cas, il a été décidé qu’il ignorerait superbement de garnir cette année et pour les années à venir, les petits (et grands) souliers de la CGT Adecco. Le dénigrement stupide et permanent des cadres et la contestation de leur légitimité dans les instances ne peut tenir lieu d’orientation syndicale viable. Employés et ouvriers souffrent au quotidien et il n’est que temps de les entendre puis d’agir en leur faveur.
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et bam 💥 naufrage annoncé ! leur seul argument étant de critiquer sans cesse la CFE-CGC Adecco sans jamais s’intéresser aux collaborateurs .. et bien vous pouvez pleurer les gars ! vous n’avez que ce que vous méritez et ce n’est que justice ! et personne ne sera étonné par cette décision juridique qui confirme le choix dans les urnes