Bon, soyons honnête et évitons tout malentendu ou accusation de faux : la sortie de l’entreprise dans la convivialité et sous les applaudissement nourris, ce n’est pas chez Adecco. Nous, on serait plutôt dans le style porte arrière de service et soupe à la grimace.(NDLA)

Onboarding, Offboarding, cela fait sans doute plus branchouille dans la langue de John F. Kennedy qu’en français, mais il ne s’agit jamais que d’évoquer l’entrée et la sortie de l’entreprise. A ce propos, l’auteur de ces lignes vous racontera un jour comment l’entreprise gère “l’offboarding” de ses collaborateurs les plus anciens et les plus fidèles. (NDLR)

Si l’intégration des collaborateurs au sein de l’entreprise est essentielle grâce à l’onboarding, les RH doivent également veiller à la qualité de l’offboarding. Une pratique qui consiste à accompagner les salariés dès l’annonce de leur départ, pour que la séparation se déroule de la manière la plus positive possible. Même s’il quitte l’entreprise, un collaborateur peut en effet devenir ambassadeur de celle-ci, auprès de potentielles futures recrues. Il peut aussi devenir un “salarié boomerang”, et revenir un jour. L’analyse de Vincent Binetruy, directeur de BLB Associés et ex-directeur France du Top Employers Institute.

Pourquoi l’offboarding d’un salarié est tout aussi important que l’onboarding ?

Du point de vue opérationnel, prendre soin du départ d’un collaborateur permet de s’assurer qu’il y a un transfert de connaissances entre la personne qui part et celle qui arrive. Cela peut aussi être une manière de tenter de retenir son employé, lorsqu’il s’agit d’un départ regretté. L’onboarding est important pour fidéliser un collaborateur, mais son accompagnement en fin de parcours l’est également. Vous aimeriez le garder ? La phase de l’offboarding peut être une bonne occasion pour lui faire comprendre qu’il commet une erreur en partant.

L’offboarding permet aussi de soigner sa marque employeur, dans une période de guerre des talents et de « grande démission ». L’entreprise gagne ainsi à faire en sorte de transformer son futur ex-collaborateur en ambassadeur. Il peut très bien devenir un futur client ou un futur partenaire. S’il parle positivement de son ancienne entreprise, il pourra attirer des personnes pour la rejoindre, même s’il n’y est plus lui-même. Dans le même ordre d’idée, il peut tout à fait être envisageable de le recruter à nouveau, plus tard.

Source : Courrier Cadres

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