Son avenir, on le choisit !

En cette fin d’année, l’heure est aux bilans. En matière économique et sociale, 2009 aura été marquée par les conséquences de la crise financière déclenchée en 2008.

Malgré les mesures prises tant par les pouvoirs publics que par les partenaires sociaux, le chômage n’aura cessé sa progression avec son cortège de désarrois et d’inquiétudes. Ses répercussions se font sentir également sur le pouvoir d’achat et le financement de notre système de protection sociale.
Pourtant, sur ce dernier point, la CFE-CGC attire l’attention et propose, depuis des années, un recentrage accru sur une assiette autre que la masse salariale. Nous réclamons une refonte de notre système de prélèvements obligatoires et une révision de la fiscalité, une redéfinition des principes et des mécanismes de la solidarité.
Pour l’heure, nous en sommes à quelques retouches marginales des niches fiscales et des exonérations de charges. On laisse filer les déficits. On voudrait laisser l’édifice imploser de lui-même que l’on ne s’y pendrait pas autrement ! On voudrait nous faire la preuve par l’absurde que, décidément, plus rien ne tient et qu’il faut laisser place aux mécanismes assurantiels purs et durs pour lesquels chacun fera selon ses moyens…
Ce n’est pas notre conception d’une société équilibrée, équitable et juste qui est tant vantée, par ailleurs, sous l’appellation «amortisseur social». Certes, le plan de relance, les investissements dans l’avenir, les États généraux de l’industrie contribuent à replacer notre économie dans le sens de la marche pour retrouver une croissance gage d’emplois et de ressources pérennes. Mais le retour sur investissement va mettre du temps pour se concrétiser.
D’ici là, 2010 nécessitera de nouvelles mesures de soutien du pouvoir d’achat. Cela commence par les négociations salariales d’entreprises et de branches. Dans ce dernier cas, nous pouvons illustrer ce qu’apporte le dialogue social. Que cela soit pour les routiers ou les cafés, hôtels, restaurants, nous venons de vivre des négociations longues et difficiles, à rebondissements, dans lesquelles la CFE-CGC a pris toute sa place et ses responsabilités pour aboutir à un accord.
Et un bon accord vaut mieux qu’un mauvais procès ou de longues grèves ! Puisse 2010 être marquée par la volonté partagée de dialogue pour aboutir dans l’intérêt commun !
D’ici là, au nom de l’ensemble de l’exécutif confédéral, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année, conviviales, familiales et reposantes. À l’année prochaine !
Bernard Van Craeynest

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