L’octroi de la quatrième licence de téléphonie mobile à Free aura pour conséquence la délocalisation de 10.000 emplois, notamment au niveau des centres d’appels.

Délocalisation, dématérialisation, précarisation et paupérisation sont les mamelles de l’économie mondialisée. Mes bases en anglais m’avaient fait croire un instant que “free” signifiait “liberté” en français. J’ai dû faire erreur… Ou alors il s’agit de la liberté de faire toujours plus de profits en tenant toujours moins compte du facteur humain ? Faudrait préciser.

La CFE-CGC-UNSA demande “une législation interdisant les délocalisations aux opérateurs exploitant des licences en France”. Nous ne pouvons qu’applaudir et soutenir cette proposition de bon sens. Rappelons cette évidence qu’une entreprise qui délocalise pour améliorer ses résultats ne prend pas pour autant à charge la casse sociale. Les bénéfices sont donc privés et les conséquences financières collectives. Cherchez l’erreur…

Bouygues Telecom a annoncé son intention de délocaliser et SFR a déjà vendu à Téléperformance ses centres d’appels en vue de faciliter leur délocalisation”. La communication, tout un monde de délocalisations…

La CFE CGC-UNSA insiste par ailleurs sur le fait que “Les délocalisations à France Télécom ont été identifiées comme une des sources du malaise social”.

Enfin, selon un communiqué de la fédération syndicale, “entre 1998 et 2008, le secteur des télécommunications a perdu 28.000 emplois, soit près de un sur cinq (156.000 emplois en 1998, un peu plus de 127.000 fin 2008)”.

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