L’article suivant, relevé aux meilleures sources (INPC), fait le point sur la montée de la pauvreté dans les nations du monde dit développé. A la lecture de cet article, on mesure les ravages de la mondialisation de l’économie qui n’en sont vraisemblablement qu’aux pâles prémices :
Pauvreté dans l’OCDE
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) regroupe 30 Nations parmi le monde occidental ainsi que la Corée du Sud et quelques économies émergentes telles que la Turquie ou le Mexique. Un rapport de l’organisation, rendu public à l’automne dernier, montre qu’au cours des 20 dernières années, les inégalités et le nombre de pauvres ont augmenté dans les 2/3 des pays membres. Significativement, puisque, les écarts de revenus entre les ménages se sont accrus d’environ 7% depuis le milieu des années 80 en Allemagne, aux Etats-Unis, en Finlande, en Italie, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et en Suède. A contrario, en France, ou bien en Grèce et en Turquie, la tendance s’est inversée. 
Dans les pays où elle sévit, cette augmentation des disparités de revenus s’accompagne d’un recul de la part des salaires dans la valeur ajoutée d’environ 10 points en moyenne depuis 1976. Dans certains pays, tels que l’Irlande, l’Italie et le Japon, la baisse atteint même 15 points. 
Plusieurs facteurs sont la source de cette aggravation des disparités de revenus d’après les experts de l’OCDE :
– la progression du nombre de personnes vivant seules et de parents isolés,
– le développement du travail temporaire et à temps partiel
– les hausses de salaires plus rapides pour ceux qui sont déjà en haut de l’échelle des revenus.
Ainsi, depuis 1990, la “dispersion” des rémunérations s’est accrue d’environ 10% entre les travailleurs à temps plein du 1er décile (les 10% les mieux payés) et ceux du dernier décile (les 10% les moins bien payés). Par ailleurs, les revenus du capital se sont concentrés de 9% entre 1995 et 2005.

Il s’ensuit que des groupes “perdent du terrain”, comme les jeunes, alors que d’autres, comme les retraités, voient leurs conditions de vie s’améliorer. 

Parallèlement, la pauvreté s’est étendue, passant de 10% de la population des pays de l’OCDE sous le seuil de “pauvreté monétaire” (défini comme la moitié du salaire médian) en 1985 à 11% au milieu des années 2000. La proportion la plus grande de pauvres se trouve aux Etats-Unis, en Turquie et au Mexique (entre 16% et 19%). Le Danemark, la République Tchèque et la Suède se situent à l’opposé avec environ 5% de pauvres. 
Le travail n’est pas un rempart contre la pauvreté puisque le rapport de l’OCDE indique que 60% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté “vivent dans un ménage comprenant 1 ou plusieurs actifs occupés”. Quant au salaire minimum qui peut éviter à un couple avec un seul conjoint en activité et 2 enfants de sombrer dans la pauvreté, seuls 8 pays, sur les 18 pays de l’OCDE où le Smic existe, le versent. 
Source :  INPC

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