L’enquête Great Place To Work menée dans l’entreprise a révélé un niveau d’insatisfaction des salariés assez rare, une sorte de contre-record historique. C’est un véritable tocsin que sonnent les salariés. A-t-il été entendu par la direction ? Nous l’espérons car le temps presse.
L’article suivant, relevé sur le site de la CFE CGC Manpower fait état de mêmes inquiétudes car les tensions montent dans l’ensemble de la profession et, au-delà, dans de très nombreuses entreprises. Dégradation des conditions de travail, des rémunérations, manque de reconnaissance des salariés et des représentants du personnel, etc.
Voici donc ce qu’écrivent nos collègues de chez Manpower :

Les résultats de l’enquête interne 2010 soulignent la fracture entre salariés et direction

Le taux de participation, en forte progression, traduit le mécontentement des salariés et leur volonté de faire passer un message fort à la Direction. Ce désaveu cinglant confirme les résultats de la contre-enquête sociale de la CFE-CGC et nos appels répétés à plus de justice sociale ! (Voir résultats détaillés dans rubrique « résultat enquête »)

Françoise GRI dit avoir entendue le message et promet un plan d’action en vue d’améliorer les conditions de travail des salariés mais pas un mot sur leur pouvoir d’achat. En revanche, que d’ambitions pour restaurer la rentabilité et le rayonnement de Son Manpower !

Et pourtant tout est lié car la réalisation de ces objectifs passe par la motivation des salariés…

Le paradoxe de cette situation est qu’elle se traduise par une promotion à la tête de Manpower Europe du Sud alors que les résultats sont catastrophiques. La CFE-CGC demande la même reconnaissance pour les salariés qui n’atteindront pas leurs objectifs…

La CFE-CGC déplore que la Direction ne se remette pas en question et demande qu’un plan d’action soit élaboré et mis en œuvre en concertation avec les salariés et le management de proximité.

Cette situation n’est malheureusement pas propre à Manpower. Dans un rapport publié le 19 janvier 2011, le Sénat prévoit une montée des tensions dans les entreprises et préconise un changement radical des relations du travail. « Le fonctionnement du pacte social doit être impérativement amélioré dans le sens d’une meilleure reconnaissance des salariés et d’une revalorisation du travail ».

Plusieurs raisons seraient à l’origine de ce malaise.

La part de la valeur ajoutée consacrée aux salaires tend à baisser et « joue de plus en plus contre la croissance »

– Un mode de management des équipes de Direction exerçant « des tensions renforcées sur le travail au détriment de la qualité »

– Des nouvelles organisations du travail néfastes car « trop orientées par une logique financière à court terme » qui engendrent « un stress accru » et un « réel inconfort des salariés préjudiciable à la performance des entreprises ».

Le rapport du Sénat préconise quelques pistes à suivre

« La réinscription des stratégies d’entreprises dans un temps plus long »

« Un modèle de travail digne et rémunérateur » pour les salariés

« Une consolidation du rôle des partenaires sociaux »

La CFE-CGC appelle la Direction de Manpower à suivre ces recommandations dans l’intérêt de l’entreprise pendant qu’il est encore temps …

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