Cet article a fait l’objet d’un profond remaniement suite à de plus amples informations sur le sujet. Il annule et remplace celui publié ce même jour au même endroit car un certain nombre d’éléments nouveaux qui ne sautaient pas forcément aux yeux nous ont été communiqués. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne risquent guère de se tromper mais il était important d’apporter un peu plus d’objectivité à ce sujet d’actualité. 

 Chacun sait maintenant ce que sont les corners qui sont l’une des mille et une manières de faire plus avec un effectif identique, voire moins et surtout d’apporter au sein de l’agence une spécialisation. “Agence hier, corner demain”, pourrait être le dicton dans l’air du temps. C’est une nouvelle forme d’organisation qui implante au sein même d’une agence existante, une spécialisation ne nécessitant pas forcément une agence complète avec ses coûts, ses charges et ses permanents. En soi rien de choquant, une entreprise évolue constamment pour s’adapter à un marché fluctuant et tendu et s’il existait une panacée applicable partout et pour tout, cela se saurait depuis longtemps.

Nous exprimons ici pleinement notre soutien aux Directeurs de secteur qui mettent en œuvre, au quotidien, quantité de modifications de structures  dans un contexte difficile et un climat qui, le moins qu’on puisse dire ne se trouve pas au beau fixe. C’est un rôle difficile qui leur est imparti car entre les avantages escomptés à terme d’une modification de structure et les impacts négatifs immédiats, il y a souvent de l’eau qui s’écoule sous les ponts.

L’une des principales justifications qui préside à la mise en place de ces corners, c’est la contrainte de vendre relativement cher la prestation (c’est-à-dire, en fait, à son juste prix) sous peine de voir carrément disparaître toute part variable de rémunération. Le responsable de corner est donc “condamné” à bien vendre son activité spécialisée sous peine de voir fondre sa part variable calculée sur son seul commerce. La formule peut séduire de véritables commerciaux soucieux de reconnaissance et surtout d’être rémunérés sur ce qu’il vendent réellement.

Dire que la mise en œuvre des corners s’effectue aisément partout, sans dommages collatéraux ou loupés divers et variés, serait mensonger mais la vérité oblige à dire qu’ici et là les choses se passent plutôt bien et qu’un certain nombre de collaborateurs se déclarent volontaires pour relever le défi.
Expérience à suivre, donc.

1 COMMENTAIRE

  1. Véritable apologie du poste de corner cet article !!! Radicalement différent de vos opinions initiales. Reste que vous ne parlez pas des méthodes enployées. Encore une fois l'humain laisse la place à la stratégie financière…

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