Notre premier épisode des “Brèves d’agences”, le 6 octobre dernier, a rencontré un large écho et, n’ayons pas peur des mots, connu un franc succès. Ces “brèves”, ce sont vos paroles telles quelles, c’est votre expression libre telle qu’elle n’a jamais été possible et ce sont surtout des signaux forts que la direction serait avisée d’entendre si elle ne veut plus jamais revoir des résultats comme ceux de l’enquête GTPW…

  • Un directeur d’agence : « Quand est-ce qu’on va nous supprimer la clause pénale ? Avec le salaire que j’ai, ce n’est pas normal qu’en plus j’ai cette menace au-dessus de la tête ».
  • Une directrice de clientèle : « J’aurais aimé me présenter sur votre liste CFE CGC mais aujourd’hui, avec une équipe réduite et la charge de travail en plus, ça me semble difficile cette fois-ci, faute de temps ».
  • Un attaché commercial : « La politique du “pricing”, ça devient du délire. Après toutes ces contradictions maintenant j’attends le contre-ordre avant d’agir. C’est plus prudent parce qu’on n’est déjà plus vraiment crédibles auprès de nos clients ».
  • « On est tondus en permanence : frais financiers, amortissements, frais DSI, PeopleSoft, informatique… Et en plus les états de gestion sont illisibles. C’est sûrement fait exprès ».
  •   « La base évolution c’est vraiment n’importe quoi ! Les postes intéressants ne sont pas dessus ou il apparaissent quand le poste est pourvu »
  • Un Chargé de mission nous rapporte : « J’ai dû attendre trois semaines et aller trois fois au garage pour faire une simple révision : le contrat de location de mon véhicule de fonction était échu depuis 5 mois »
  •  Une responsable de recrutement nous interroge : « Pourquoi les responsables de recrutement n’ont pas de prime sur objectif placement alors qu’elles font souvent autant d’affaires que les consultants ?».
  • « Ras-le-bol de l’absence de participation aux bénéfices, surtout avec les salaires qu’on a. C’est nous qui avons les intérimaires en face et qui devons leur annoncer. Le DG n’a qu’à venir leur expliquer pourquoi il n’y a pas de participation».
  • « Dans notre UTA, on fonctionne à 9 permanents en CDI et 9 CDD dont 3 sont sur le départ. On n’a pas le temps de former correctement les CDD. C’est une charge de travail supplémentaire ».
  • « Depuis quelques mois, on a bien remarqué la multiplication des messages de la direction. C’est bien, en communiquant beaucoup, vous, la CFE CGC, vous  les avez incités à sortir de leur silence ».

Prochain épisode des “Brèves d’agence” en décembre.

Demain, ne manquez pas :
Résultats Adecco du 3ème trimestre : la finance contre l’entreprise

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