Abracadabra : la participation a disparu

La direction vient seulement de communiquer officiellement sur l’absence de participation aux bénéfices pour l’année 2011 alors que nos lecteurs avaient l’information depuis le 6 avril, il y a près de deux mois. Nous rappelions la triste nouvelle le 3 mai, il y a près d’un mois. Plus que jamais, l’information c’est vraiment sur ce blogue… à moins de ne pas être pressé.

Le groupe Adecco pousse comme un champignon et s’étend sur tous les continents, les résultats progressent d’année en année, les milieux financiers s’extasient sur les performances, l’actionnaire a l’œil humide en découvrant les cours de la Bourse et pourtant… la participation a disparu. Où est-elle passée ? A votre avis ?

Très officiellement, consécutivement à l’application de la règle légale de calcul sur les résultats, le seuil de déclenchement de la participation n’est pas atteint, ce qui est sans doute exact car très encadré par la législation. Mais la bonne question c’est : pourquoi n’est-il pas atteint ? Quels sont les investissements, amortissements, provisions, acquisitions, modifications des fonds propres qui aboutissent à une non atteinte du seuil fatidique ? La réponse à ces questions que nous allons poser à nos experts démontrera très clairement un choix de gestion dans lequel le salarié passe après les facteurs économiques et financiers.

Le groupe fait, on le sait, le choix d’une croissance accélérée en rachetant et reprenant tout ce qui bouge et même parfois, hélas, ce qui ne bouge pas et cette gloutonnerie se fait forcément au détriment des salariés. Cette course folle fait que le groupe se porte de mieux en mieux avec des salariés de plus en plus corvéables, précaires, mobiles, mal payés et par conséquent mécontents. Nous avons décrit ce processus dans l’un de nos derniers tracts ou aussi dans celui-ci.
Le faible taux de syndicalisation chez Adecco mais aussi dans l’ensemble des entreprises rend possible un essorage sans fin des salariés qui n’en est sans doute qu’à ses débuts. La seule solution : Vous syndiquer pour défendre votre emploi, votre salaire, votre avenir. Désolé, il n’y en a pas d’autre. Agir ou subir. Rejoindre la CFE CGC, c’est déjà agir.

Dès demain sur ce blogue :
L’avis de nos experts sur le Plan de départ volontaire

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