Sans cesse la même question nous revient du réseau “Pourquoi refuse-t-on de nous donner notre avenant de contrat ?”. Les salariés ayant accepté une mobilité interne accomplissent aujourd’hui leur fonction sous un autre intitulé, souvent sur un périmètre géographique différent et plus étendu et sans que jamais ne leur ait été précisé leur rémunération de façon précise. Le plus souvent la direction se contente d’un négligent “ce sera équivalent“. incroyable mais vrai.
Tout salarié ayant modifié son périmètre d’intervention, l’intitulé de sa fonction et sans doute son mode de rémunération voire son montant aurait bien entendu dû signer un avenant de contrat avant même de prendre le poste. Au pire dans les jours qui suivent. C’est le minimum du minimum. Aujourd’hui, ils accomplissent leur mission depuis le 1er octobre sans la moindre preuve écrite des modifications de leur contrat de travail. Quand ils l’obtiendront, le PDV sera clos… Bonne nuit les petits !
Naïvement, certains s’imaginent qu’une vague négligence ou un manque de moyens serait à l’origine d’une telle infraction. Plusieurs témoignages nous confirment au contraire une intention délibérée de ne pas communiquer sur les salaires. Les directeurs de zone sollicités répondent tout simplement qu’ils ne peuvent rien dire sur le sujet mais que la rémunération du salarié sera “équivalente”. Il s’agit sans doute d’une légitime prudence qu’il leur est demandé d’observer durant les négociations annuelles obligatoires (NAO) dont nous savons qu’elles seront l’occasion d’une énième modification du système de rémunération priorisant les primes sur objectifs. Pour gagner plus ? Nous le verrons très rapidement.
Aujourd’hui, chaque salarié est en droit de mettre en demeure la direction de lui adresser son avenant par retour de courrier (deux mois et demi de retard, ça suffit non ?). Nous préconisons évidemment la lettre recommandée avec accusé de réception avec copie, bien entendu, à la DIRRECTE (ex-Inspection du travail). N’hésitez pas à nous mettre en copie : nous appuierons chaque salarié qui nous sollicitera afin d’obtenir tout simplement son avenant de contrat de travail.

4 Commentaires

  1. Pour ma part, je pense qu'une des raisons est que : sans avenant, ils sont tous obligé de fermer leur gueule !
    Et que c'est en fait une période d'essai déguisée ; en effet, pas de contrat = pas de rupture ; CQFD.

  2. Des travailleurs clandestins… non pas chez Adecco; Imaginez un accident de mission et les conséquences que celui-ci peut avoir si le contrat n'est pas en bon et du forme.Je pensais que dans le nouvel adecco la rigueur et l'exemplarité seraient au rendz-vous.

  3. Pas de contrat,pas de rupture,pas d'argent à sortir. Enfin npour l'instant.
    Les collaborateurs réseau et support, du niveau 1 à 5, ne font pas partis de l'entreprise au sens propre. Juste de la matiére première. Adecco a toujours eu cette réputation d'éleveur et de vendeur de viande ….

    Heureusement les choses commencent à changer, de nombreux permanents montent des dossiers, les Direccte(s), CDP(s)et autres organismes compétents commencent à ouvrir les yeux sur ce qui se passe réellement dans cette boite.
    2013 sera certainement un bon cru en terme d'image négative pour le groupe.

  4. J'ai de plus en plus de mal à comprendre la schizophrénie de la direction…
    D'un côté ils sont GPTW à bloc et ils nous supplient presque de répondre "corporate" et de l'autre ils continuent année aprés année de nous entuber !
    C'est peut-être une bonne question à poser en CCE : de bons résultats en GPTW ne peuvent arriver que si l'exemple vient d'en haut, non ?

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