Du 14 août au 4 septembre, rediffusion du meilleur de l’année
Publié le 31 janvier 2013 :
Rares sont les salariés qui n’ont pas entendu ou pensé au moins une fois
cette question qui alimente les rumeurs de ces derniers mois. Il faut
se méfier des rumeurs me répondrez-vous ? Sans doute mais il faut aussi
parfois savoir les entendre même si c’est avec avec la plus grande
précaution. Pourquoi y-aurait-il encore un PSE ? Encore et toujours pour
la même raison, celle que nous évoquons régulièrement sur ce site : il
faut constamment trouver de la rentabilité pour l’actionnariat et
rassurer les analystes financiers. C’est craintif  et fragile vous savez
un actionnaire. Pour un rien ça s’affole et ça prend la poudre
d’escampette.

Dans un tract du 24 novembre 2011,
nous expliquions l’engrenage infernal qui contraint l’entreprise à
tailler toujours plus dans sa structure et ses effectifs pour trouver
l’argent que la maturité d’un marché et/ou les tensions sur celui-ci ne
lui permet plus d’obtenir autrement. La masse salariale fait alors
figure de lest qu’il est possible de passer par dessus bord à tout
moment en même temps que diminue le nombre des sites. Combien de
milliers de salariés permanents, nous avons bien dit de milliers,
manquent aujourd’hui à l’appel dans les entreprises Adecco et ex-Adia en
regard de la situation d’il y a cinq, six ou sept ans. Vous seriez,
cher lecteur, sans doute surpris de l’apprendre.

Revenons à notre question : faut-il s’attendre à un PSE en 2013 ? La
question a été posé à notre Directeur général, lors d’un Comité central
d’entreprise, avec insistance, jusqu’à obtenir une réponse nette et
précise : non, il n’y aura pas de PSE en 2013. Nous aurions pu lui poser
la même question concernant 2014 mais la réponse aurait immanquablement
pu ressembler à “Ce n’est pas prévu aujourd’hui et tout dépendra de la
conjoncture du moment”.

L’information ne viendra de toute façon évidemment pas de la direction
qui niait encore la fusion Adecco-Adia une semaine avant l’annonce
fatidique du 1er mars dernier, lors d’un Comité d’établissement
Ouest-Nord. Nous sommes donc obligés, une fois encore, de poser un
pronostic, notre pronostic, en fonction de notre “intime conviction”
comme l’exprimerait un juriste.

Pour nous, sauf effondrement économique sévère, il nous semble exclus
qu’un plan social puisse voir le jour cette année. Nous sommes beaucoup
plus circonspect pour l’an prochain pour les raisons expliquées dans le
tract mentionné ci-dessus. L’allègement des effectifs permettra de
réaliser une bonne année 2013 et peut-être 2014 mais ensuite il faudra
encore et toujours trouver de l’argent…

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