Alors qu’un certain syndicat se complait en attaques personnelles n’intéressant pas grand monde, les nuages s’amoncèlent au dessus de la tête des salariés en général et de ceux d’Adecco en particulier. Je ne rentrerai évidemment pas dans le jeu de ces attaques qui sont autant de tentatives de diversion permettant de ne surtout pas affronter les véritables problèmes, ni de mordiller la main qui nourrit grassement. Les choses seront néanmoins dites mais ailleurs et autrement, dans le courant de l’année 2014.

De ténébreuses alliances semblent rendre muets sur l’essentiel certains représentants du personnel alors que jamais depuis la dernière guerre la situation de l’emploi et des salariés ne s’est avérée aussi pénible et dégradée  et nous assistons à un véritable démontage en règle de l’ensemble des acquis de la protection sociale (chômage, retraite, mutuelle, CDI, salaires…). Nous aborderons également demain le sujet des NAO, sur lesquels il y aura tant et si peu à dire… Sans parler du dossier effarant des salariés européens détachés pour lesquels l’accord européen du 9 décembre dernier, annoncé en grande pompe, ne changera pas grand chose. J’y reviendrai prochainement. Quant à la fiscalité, chacun a bien compris qu’il n’y aura pas plus de pause fiscale à  venir que de beurre en broche.
Le projet de budget 2014 fait porter l’essentiel de l’effort fiscal sur
les épaules de la classe moyenne et en particulier sur les assimilés cadres, agents de maîtrise et cadres. Ils sont confrontés à une véritable déferlante :
baisse du plafond du quotient familial, fiscalisation des heures
supplémentaires, gel du barème pendant deux ans, fin du crédit d’impôts
pour frais de scolarité, fiscalisation de la part « employeur » de la
mutuelle… Le ras le bol est à son comble chez celles et ceux qui, par
leur travail, leur formation, leur investissement professionnel sont le
moteur de l’innovation et de la croissance. À quoi bon, si la récompense
est une ponction fiscale confiscatoire et une baisse de pouvoir d’achat
? Baisse du pouvoir d’achat qui risque de se transformer en frein à la
consommation, préjudiciable à la croissance de notre économie… 
Les assimilés-cadres, agents de maîtrise et l’encadrement sont conscients de la nécessité d’une
solidarité indispensable à l’égard des plus défavorisés comme de la
nécessaire compétitivité des entreprises. Pour autant, ils ne veulent
pas être le “tiers état” du début du XXIe siècle et supporter
l’essentiel du prélèvement fiscal ! La CFE-CGC porte leur exigence d’un
coup d’arrêt à cette augmentation exponentielle des impôts.

Demain sur ce blogue : 
NAO : en 2014 encore, mieux vaudra être actionnaire 
Lundi prochain :
Mais où va donc aller l’argent du CICE ?

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