Cette année et pour l’année 2016, nos propositions tiennent en six points seulement. Finie l’époque où les organisations syndicales présentaient un véritable catalogue de deux, trois ou quatre pages de dizaines de propositions dont., bien entendu… aucune n’était retenue. Cette année, nous sommes allés à l’essentiel, refusant les surenchères démagogiques et les effets d’annonce.
Tout d’abord, notre demande porte sur d’augmentation de l’ensemble des salaires fixes de 4%, ce qui peut sembler ambitieux à l’observateur extérieur à l’entreprise mais ne représenterait en fait qu’une modeste contrepartie à sept longues années de congélation des salaires fixes. Cette hausse ferait fonction de rattrapage et de régulation.
Un ticket-restaurant porté à 9 € permettrai de diminuer la contribution financière des salariés obligés de déjeuner à l’extérieur. Nous arriverions ainsi pratiquement à hauteur de ce qui se pratique en la matière chez notre principal concurrent.
Une prime forfaitaire de 300 € par mois pour les Directeurs d’agence multi-sites, car même si la direction souhaite supprimer à terme ce statut, nombreux sont encore les Directeurs d’agence à l’assumer à ce jour. Cette prime “indemniserait” les DMS des contraintes liées à la gestion administrative, managériale et aux déplacements inhérents à la gestion et au développement de plusieurs sites.

Nous demandons aussi l’ouverture d’une négociation pour un PERCO, c’est-à-dire d’un plan d’épargne-retraite complémentaire. L’exclusion du bénéfice de l’article 36 pour les salariés nouvellement embauchés et l’actualité sociale sur les retraites complémentaires démontrent amplement la nécessité et même l’urgence d’un tel dispositif d’épargne
 

Ouverture d’une négociation en vue d’un accord d’intéressement. Insuffler une nouvelle motivation en rémunérant un peu mieux les salariés, ce serait un accord gagnant-gagnant.
Enfin, nous proposons l’amélioration du compte-épargne temps (CET) avec abondement de l’entreprise. Travailler plus pour épargner plus, en quelque sorte. Là encore, nous demeurons dans la relation gagnante.
Il y aurait, bien entendu, des dizaines d’autres pistes à suivre et surtout à proposer mais nous avons pris le parti de camper sur une position réaliste et la mieux en phase possible avec la conjoncture générale et les pratiques de la profession. Serons-nous entendus cette fois ?

8 Commentaires

  1. 4% d'augmentation! C'est moins démagogique que 5%, je vous l'accorde, mais cela semble tout de même assez en décalage avec la réalité, dans un contexte d'inflation 0…
    On vous souhaite bien du courage pour atteindre ne serait-ce que la moitié de ce seuil 😉

  2. Le Père Noël se voit contraint de faire un peu de pédagogie.
    Nous ne croyons pas vraiment à une hausse de 4% et évoquions récemment la possibilité de gel des salaires fixes pour la 8ème année.
    Faut-il pour autant en prendre accepter et prendre une telle politique pour argent comptant, si je puis me permettre cette expression ?
    Quand bien même, par je ne sais quel miracle, la direction proposait u ne augmentation de 4% des fixes, cela ne couvrirait évidemment pas l'inflation de ces 7 dernières années mais en limiterait sérieusement l'impact négatif.

    Pour information, sans compter l'année 2015, l'inflation a été de 9,3% en France, si l'on ajoute arithmétiquement les inflations annuelles. Bien davantage si l'on additionne les montants en cascade.
    Encore ne s'agit-il que de l'inflation officielle…

    Quant à l'inflation zéro, il faut vivre chez papa-maman pour y croire, ne serait-ce que quelques secondes.

    Alors, si demander un modeste réajustement à hauteur de 4%, alors que nous savons que l'entreprise perçoit par ailleurs plus de 130 M€ de CICE, passe pour utopique, il vaut mieux se coucher tout de suite et attendre la fin.

    Un peu plus d'énergie, s'il vous plait, et un peu moins de résignation. Le progrès est à ce prix.

  3. Précision : l'inflation de 9,3% est calculée depuis 2008 et donc sans 2015. Cette précision est indispensable au raisonnement.

    Sans parler, bien entendu, de la fiscalité. Pas besoin d'insister sur le sujet, chacun voyant midi à sa porte.

    La perte de pouvoir d'achat est importante, sans parler des variations de rémunération variable : à la hausse pour certains, à la baisse pour beaucoup.

  4. En tout cas merci de laisser s'exprimer les différents propos parfois un peu vif à votre encontre alors qu'il suffirait d'un clic pour les censurer.
    Qui aime bien châtie bien comme on dit!
    Bon courage pour atteindre le plus haut niveau d'amélioration des conditions de travail des salariés.

  5. Précision, mon commentaire (du 22/10 à 20h46) n'était pas fait pour blesser mais pour témoigner mon résignement 😉

    Oui quand on pense que le CICE est payé par la hausse de la TVA et donc par … nous et que nous n'en voyons que très peu la couleur c'est juste honteux.

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