Un jour il faudra bien s’occuper de l’oursin
Nous avions abordé le sujet délicat de la baisse drastique des avantages CE le 8 mars dernier (Les CE Adecco contraints de revoir à la baisse les avantages des salariés) pour répondre aux questions et incompréhensions de nombreux collègues ayant à subir la baisse des avantages CE. Nous rappelions notamment la contrainte légale qui nous empêche d’affecter une partie du budget AEP (ex-fonctionnement) au budget social. En effet, la certification des comptes par un Commissaires aux comptes rend impossible cette jonglerie que nous réalisions depuis des années dans l’intérêt des salariés.
Bref, il va bien falloir œuvrer avec ce que la direction nous donne et, malheureusement, elle donne fort peu en matière de budget social. Si encore c’était pour améliorer les salaires… Passons. Lanterne rouge de la profession en matière de budget social, nous avons un budget trois fois inférieur à nos deux principaux concurrents et, de toute façon, très en-deçà de ce qui se pratique chez nos autres concurrents. Il va être difficile à nos recruteurs, CHAF, etc… de vivre un mois de décembre au cours duquel il va falloir annoncer à nos plus fidèles intérimaires que, cette année, en matière de cadeau de Noël, ce sera sourire, poignée de main et bise pour les plus chanceux. Idem pour les chèques-vacances même si l’un de deux CE a maintenu l’avantage en l’assortissant d’une condition d’ancienneté dissuasive. 
Bien sûr, devant la gravité de la situation, la direction a tenté de calmer un peu le jeu en mettant un peu au pot mais si peu que cela ne résoudra rien ou pas grand chose. A reculons et en partant du vieil adage qui affirme qu’un sou est un sou, nous avons cependant accepté de signer l’accord proposé. Dans la situation actuelle, nous ne pouvons faire l’impasse sur le moindre euro et tout geste est le bienvenu, même s’il s’agit en l’occurrence de centièmes de point chichement concédés.
Alors que sont sans cesse évoqués la difficile fidélisation des salariés intérimaires, les problèmes de pénurie de salariés qualifiés et une attractivité en berne, qu’attend-on pour mener une véritable politique salariale et sociale digne du numéro un des ressources humaines ?. Nous ne demandons ni la lune, ni l’impossible, conscients des difficultés du marché et de la situation générale, mais simplement d’accéder à une situation analogue ou s’en rapprochant de nos principaux concurrents. Est-ce trop demander ?
Espérons que les élections professionnelles renforceront la représentation des salariés Adecco avec l’élection d’élus engagés et courageux car, comme nous l’affirmons depuis des années, c’est la SEULE solution pour être entendus.

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