Chantres de l’ultra-libéralisme, représentants des plus importantes multinationales mondiales et politicards à leur solde s’entendent sur le dos des citoyens pour continuer à les dépouiller, à l’instigation d’une camarilla bruxelloise. La CFE-CGC prend une position claire et tranchée : pour nous, CETA, c’est NON (NDLR)
Le CETA, accord de libre-échange commercial entre l’Europe et le
Canada, devait être signé le 27 octobre par les représentants de
l’ensemble des pays de l’Union européenne.

L’objectif de ce texte
est de créer un grand marché entre le Canada et l’Europe pour dynamiser
les échanges commerciaux entre les deux zones.

Le CETA : coûts prohibitifs, dumping social, risque juridique


Le CETA est défendu par le gouvernement français, mais la CFE-CGC, est opposée à ce texte pour plusieurs raisons :

  • L’abandon des prérogatives juridictionnelles des États (magistrats
    indépendants, dispositifs d’appel) au profit de tribunaux d’arbitrage
    privés sans dispositifs d’appels, avec un coût d’accès prohibitif pour
    les PME/PMI.
  • L’insuffisance de garanties en termes de normes sociales dans le
    traité, qui est source de dumping social, et qui ouvre le champ à un
    nivellement par le bas en Europe.
  • La porosité du marché canadien et américain est évidente et pourrait
    amener à des actions contre un État ou contre l’Union européenne au
    motif que les règles européennes, construites en parfaite concertation
    au sein de l’UE, sont contraires au commerce international.

Le “ni vu, ni connu” du gouvernement 


Il se trouve que le 30 septembre 2016, 26 députés ont déposé une motion visant à ce que le gouvernement français “s’oppose
à toute mise en œuvre provisoire du CETA et qu’il saisisse la Cour de
justice de l’Union européenne sur la compatibilité du Système de Cour
d’investissement avec le traité de fonctionnement de l’Union européenne”
. (source)


La
résolution a finalement été rejetée par 12 voix (10 PS, 1 LR et un UDI)
contre 4 (2 écologistes, 1 radical et 1 PS), laissant les mains libres à
Matthias Fekl pour appuyer l’application provisoire le 18 octobre.


Sauf que pour aboutir à ce résultat, le groupe socialiste a procédé à un étonnant tour de passe-passe, remarqué par le site Contexte :
il a fait démissionner le matin même du vote 5 députés PS de la
commission des affaires européennes qui ne pouvaient pas être présents
pour les remplacer par 5 autres députés… qui ont redémissionné aussitôt
après le vote pour laisser la place à leurs collègues absents.
(source )


A
partir de ce vote, main libre a été donnée pour valider une position
française favorable au CETA. Si ce CETA est si bénéfique pour la France
et l’Europe, pourquoi en est ont réduit à te telles pratiques ?
 

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