L’issue des Négociations annuelles obligatoires (NAO) sera-t-elle la goutte d’eau qui fera déborder le vase du mécontentement ? Après des années d’austérité, de perte du pouvoir d’achat, de stagnation et même de régression des salaires, les salariés continueront-ils à se laisser tondre gentiment et, si possible, avec un beau sourire corporate
Nous avons toujours exposé clairement nos réticences pour des mouvements de gréve mal préparés ou non accompagnés d’objectifs précis, clairement exposés. La gréve pour la gréve n’a aucun sens. Elle doit tout au contraire faire l’objet d’une préparation méthodique, d’échanges entre organisations syndicales, de la détermination d’un ou plusieurs objectifs précis à atteindre au moyen de cette gréve et aussi, bien entendu, du suivi qui s’impose à la suite de ce mouvement. Les salariés peuvent à la limite, consentir à une perte de salaire d’une journée, à condition, et c’est bien la moindre des choses, que toutes les chances soient mises de leur côté d’obtenir des améliorations en termes de salaire et de conditions de travail.
Ceci dit, s’il ne reste que ce moyen pour se faire entendre, les salariés devront l’utiliser sans hésitation. Nombreux sont ceux qui dénoncent régulièrement l’immobilisme des syndicats et de nombreux élus. Des élus qui, selon certains, manqueraient sérieusement de combativité et s’accommoderaient un peu trop facilement de la situation, quelle qu’elle soit. Comme nous le répétons régulièrement, cette vision un peu réductrice tend à mettre l’ensemble des élus dans le même panier alors qu’il conviendrait plutôt de juger les prises de position, signatures d’accord, les propos et écrits des uns et des autres avant tout jugement. Certains dénoncent, résistent, d’autres s’accomodent un peut trop facilement de la situation : rien de nouveau sous le soleil. A chaque salarié de s’informer et d’évaluer par lui-même.
Pour revenir à un éventuel mouvement de gréve, le débat est lancé mais il est vrai que le faible taux de participation dans certaines régions, lors du dernier mouvement social, donne à réfléchir avant toute action nouvelle. D’autres régions avaient heureusement sauvé l’honneur, avec des taux de participation jamais vus dans l’entreprise.
Nous reviendrons sur le sujet mais, en attendant, compte tenu du sérieux du sujet, nous jouerons la concertation,  aussi n’hésitez pas à contacter vos élus CFE-CGC afin de leur exprimer votre position et vos attentes sur le sujet. De toute façon, rien ne se fera sans vous.

4 Commentaires

  1. Une grève c'est toujours compliqué par contre une idée comme une autre,
    boycotter le kick off surtout qu'au moment de l'inscription le choix de venir ou pas nous est offert.
    Un amphi de 1200 places vide, ça peut faire réfléchir ?

  2. Lyon aussi est mobilisé…on est chaud !
    Ras le bol du blocage des salaires,plus ça va pire c'est !
    Où passe le CICE,les allègements !
    Vite un mouvement de gréve !

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