Après les mois difficiles de novembre et décembre 2017, on sait que la fin d’année avait eu un arrière-goût amer, d’autant que le dernier mois de l’année s’avère toujours riche en tripatouillages financiers, prélèvements de toutes sortes, recalculs et ponctions diverses et variées. Pour un certain nombre de salariés, il s’ensuit, comme chaque année, le pressentiment d’un trop perçu, ce fameux trop-perçu qui, nous avait-on promis, était destiné à disparaitre grâce aux systèmes de rémunérations divers et variés qui ne durent généralement guère plus longtemps que les roses.

Face à ces trop-perçus constatés sur les paies de février mais dont le décompte définitif devra attendre fin mars, la direction se veut magnanime et offre une amnistie partielle, très partielle même, de 150 euros. Nous ferons quand même remarquer que l’amnistie de l’an dernier s’élevait à 600 euros et que le geste de 2018 n’en représente donc que le quart. Pourquoi une telle austérité ? Pourquoi ce recul alors que les conditions d’exercice de notre profession deviennent de plus en plus difficile ? Et surtout, comment expliquer que certains trop-perçus s’élèvent à 3, 5 et même 7 000 euros, nous rapporte-t-on ? Comment peut-ont verser plusieurs milliers d’euros indus à des salariés dont les conditions de rémunération sont parfaitement établies à l’avance ?

Rares sont les entreprises reprenant de l’argent à leurs salariés et cette anomalie mille fois dénoncée persiste depuis maintenant trop longtemps sans guère d’amélioration perceptible. Comment veut-on maintenir la motivation de salariés qui, dès le 1er janvier se savent débiteur auprès de l’entreprise ?

4 Commentaires

  1. c'est juste lamentable, et nos DZ et nos DO : ils sont en trop perçus eux ? quand tu bosses avec 1300€ net et que l'entreprise vient de prélever 200e de trop perçu alors qu'il pourrait très bien gérer en amont les versements de primes ! bref je suis dégouté, en plus avec le nouveau système, je n'ai plus cas faire mes valises, c'est décidé je démissionne dans les prochains jours et je pars à la concurrence, tchao Adecco, ça bouge à l'ouest

  2. Et quand on regarde ça : les dividendes versés à AD et les actionnaires, ok c'est leur job, mais ils viennent nous pomper 300€ pour certains avec un salaire à 1400 par mois et je ne parle pas de la participation aux benefices, c'est juste lamentable, ça nous faire rire maintenant quand on voit que nos dz et nos do brassent de l'air pour nos pdm et nos résultats, mais mes pauves gens vous ne comprenez rien ! les clients aujourd’hui ils bossent pas pour la marque Adecco mais pour les permanents qui sont là depuis un certain temps ! vous prenez la même équipe et hop le lundi changement de marque rien ne changera ! ah si peut être on laisserai tomber les clients non rentables, tiens ça c'est pas une mauvaise idée pour améliorer encore nos pdm 🙂

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici