Du 6 au 29 août, rediffusion des articles les plus lus depuis septembre dernier 
 
Publié le 23 mars 2018
 
“Vous les élus et délégués syndicaux, vous ne voyez trop souvent que
le verre à moitié vide et trop peu souvent celui qui est à moitié plein”
.
Aujourd’hui, nous décidons de faire mentir ce reproche parfois adressé
aux organisations syndicales et avons plutôt l’intention de ne vous
proposer que de bonnes nouvelles. Des bonnes nouvelles relevées sur Zonebourse
dont nous reproduisons le communiqué suivant au titre enchanteur :
“Adecco, l’enveloppe de la direction mieux garnie en 2017” :


“Zurich
(awp) – Chez Adecco, le directeur général (CEO) Alain Dehaze a touché
une rémunération globale d’environ 4,52 mio CHF au titre de l’exercice
écoulé, selon le rapport annuel publié mercredi. En 2016, il avait
touché 4,02 mio CHF.

Le salaire de base du CEO est resté inchangé en 2017, à 1,5
mio CHF, mais le bonus a progressé à 1,17 mio, contre 1,08 mio un an
plus tôt. La valeur des actions attribuées a atteint 1,18 mio, contre
0,84 mio en 2016, précise le spécialiste du travail temporaire. A cela
s’ajoute différents avantages en nature et prestations sociales.

La direction dans son ensemble s’est vu attribuer une
enveloppe de 24,3 mio CHF, contre 23,1 mio un an plus tôt. Les anciens
membres ont touché 0,77 mio. Pour le conseil d’administration, la
rétribution est restée stable. Le président Rolf Dörig a touché en
liquide et en actions 1,46 mio CHF, en tout, 4,79 mio CHF a été versé à
l’ensemble des membres.”





Eh oui, notre CEO affiche donc un revenu de 4,52 millions de francs
suisses, soit, 3 870 000 euros par an, ce qui fait quand même un revenu
de 322 500 euros par mois. On a beau dire que l’argent ne fait pas le
bonheur, n’empêche que pareil salaire rend moins cruelles les fins de
mois. A ce tarif, pas obligé de ne manger que des nouilles dès le 20 du
mois. 


On notera surtout l’augmentation de la rémunération globale passant de
4,02 millions de francs suisses en 2016 à 4,52 en 2017, soit une hausse
de 12,4%. Le bonus, lui, n’augmente “que” de 8,4%. Quand on pense qu’il
nous est impossible en NAO (négociations annuelles obligatoires)
d’obtenir ne serait-ce qu’un malheureux pourcent, ces chiffres donnent
le tournis.

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