La question nous est régulièrement posée à l’occasion de nos visites dans les agences, aussi bien par des Directeurs d’agence que par leurs équipes. A chaque fois et bien que nous n’ayons aucune certitude en la matière, notre réponse consiste à affirmer que la direction n’a plus aucun besoin de mener un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) – appellation à l’humour involontaire ou cynique alors qu’il s’agit en fait de supprimer des emplois… – puisque celui-ci est assuré par les pertes d’effectifs au quotidien.

Et puis, lorsqu’une entreprise comme la notre en vient à atteindre le record de 30 à 40% des effectifs permanents en CDD, à quoi pourrait bien servir un PSE, coûteux, administrativement pesant et médiatiquement dommageable, alors qu’il suffit d’arrêter les CDD au fil des arrêts de contrats. L’entreprise s’est aménagé une souplesse de près de 40% des effectifs de permanents, qui dit mieux ? Par ailleurs, les pressions insensées vécues par nombre de collègues dans les agences, notamment des DA mais pas seulement, témoignent clairement d’une volonté de la direction de supprimer des effectifs rapidement, à mesure de la dégradation de la situation économique et du marché et de la numérisation des tâches. Les remontées que recevons sont à ce sujet éloquentes.
Il ne devrait donc pas nous être annoncé, tout au moins à court terme, de Plan de sauvegarde de l’emploi,  la seule inconnue concernant l’effectif des recruteurs dont la fonction se trouve de plus en plus menacée par la déferlante digitale qui vient. Faudra-t-il, à un moment ou un autre, à moyen terme, sur ces métiers de recrutement, procéder à une accélération des suppressions d’emploi justifiant un PSE ? Impossible de le prédire aujourd’hui. 
La certitude que nous avons, en revanche, c’est l’existence d’un plan national de suppression d’effectifs, décliné par Direction opérationnelle puis par Direction de zone. L’entreprise a commencé à réduire la voilure, tout au moins dans le réseau, parmi les forces productives. Dans l’état-major, c’est différent : telle l’armée mexicaine, on continue à recruter pléthore d’officiers supérieurs. Cela n’a d’ailleurs rien d’original et c’est ainsi que procèdent la plupart des grands groupes multinationaux. De plus en plus de généraux et de moins de bidasses pour aller au feu. Puis ensuite, l’on déplorera l’érosion des parts de marché. Comprenne qui pourra !

6 Commentaires

  1. C'est consternant et c'est graveet c'est bien ce que nous vivons en agence
    Des pressions de malade pour en faire toujours plus
    C'est un plan social permanent

  2. Et que dire de toutes les ruptures conventionnelles qui sont proposées avec pression par les DZ ? C'est un plan social caché !

  3. Et que dire de toutes les ruptures conventionnelles qui sont proposées avec pression par les DZ ? C'est un plan social caché !

  4. je n en ai pas encore entendu parlé de ces ruptures convetionnelles , une region en particulier? reveillons nous arretons de leur faire comfiance , ils se foutent de nous born out suicive voila ce qui va arriver

  5. dans le sud on nous propose des ruptures conventionnelles si pas d accord comme par hasard on est vire!!
    beaucoup de da et responsable de recrutement sur le carreau c est un massacre!!

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