Contrairement à ce que certains semblent penser, la vie n’est pas forcément un long fleuve tranquille dans le réseau PME. Sans même évoquer le départ un peu précipité de la directrice de ce réseau – alimentant des rumeurs, infondées à ce jour, de suppression du réseau – il suffit d’écouter les témoignages des équipes PME pour comprendre que le métier possède certes ses particularités, se pratique selon un tempo sans doute différent, en rapport avec les spécificités du segment mais que nous sommes loin d’une dolce vita permanente dans laquelle l’argent serait aussi facile à gagner que douce la vie menée. Maintenant, observer que cette segmentation PME se retrouve à l’international devrait en partie rassurer sur la relative pérennité de l’organisation.
Les remontées qui nous parviennent évoquent au contraire une activité plutôt tendue, en partie mais pas seulement due aux pénuries de candidatures, rendant impossible la constitution d’un véritable vivier, des horaires souvent élastiques et par conséquent une certaine dose de bénévolat (ce qui est la définition même du travail non rémunéré). Des DA du réseau PME évoquent aussi, comme tous les managers Adecco France, un manque de moyens, des retraits arbitraires d’effectifs et de CDD, au prétexte d’une rentabilité à court terme et par conséquent au détriment d’un développement qualitatif à plus long terme. Manque de moyens jusque dans les outils de sourcing avec la prépondérance des jobboards gratuits, souvent convenables mais parfois insuffisants pour des recherches délicates et approfondies.
Quant aux règles du jeu entre agences, les DA PME déplorent le laxisme dont bénéficient les fauteurs de hors-jeu, selon l’éternelle règle “pas vu, pas pris”. Et même si le hors-jeu apparait flagrant, une grande tolérance semble de mise. Après tous, les résultats retombent au final dans le même tiroir-caisse d’Adecco France. Il est vrai que, sur le sujet, la situation apparait assez contrastée selon les villes et par conséquent les directions locales.
Comme pour le réseau généraliste (Hub Solutions) on y évoque aussi les amendes pour demande de pricing trop tardive qui s’ajoutent à des ponctions déjà excessives et n’ont pour résultat que de raboter un peu plus encore les résultats d’exploitation et par conséquent la rémunération variable. Bref, rien de bien différent pour ce réseau de ce que vivent leurs voisins ex-medium-large si ce ne sont les spécificités du recrutement plus souvent dit “un pour un”, c’est-à-dire un recrutement pour un client, contraignant les équipes à une prospection permanente, à mesure de la volatilité du planning.

Quant aux budgets 2019, ils peuvent à certains endroits sembler relativement peu ambitieux avec la directive de “faire au moins aussi bien que cette année”, si l’on néglige l’avis de tempête sur l’économie que nous avons déjà évoqué sur ce blogue. Les seules inconnues et elles sont de taille, concernent l’agenda, le rythme et l’intensité… 

PME reste bien entendu dans le giron Adecco France et, à ce titre, nous agissons aussi bien pour eux que pour l’ensemble des sites rattachés à d’autres segments de l’organisation.

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