Qui, dans le réseau, peut prétendre avoir bénéficié d’un retour clair, détaillé et suffisant sur les résultats de la dernière enquête GPTW ? Oh, bien sûr, nous avons droit, en zone, en DO, en instances ou autres réunions à de courtes restitutions, tronquées, souvent illisibles et pour le moins édulcorées, rapidement déclinées comme une corvée dont il convient de se débarrasser au plus vite. C’est que, d’année en année, malgré des promesses de la direction, de moins en moins assurées et de moins en moins entendues, les résultats demeurent désespérément mauvais et les infimes améliorations obtenues sur tel ou tel critère ne changent rien à l’affaire.
Il parait loin le temps où nous raillions l’acronyme GPTW en le détournant en forme d’avertissement, tant la confiance régnait. Nos plus fidèles et anciens lecteurs ont forcément en mémoire notre moquerie transformant GPTW, Great Place To Work en Garde Prête Ta Winchester. Les amateurs de western apprécieront mais c’est dire si la confiance régnait…



Plus sérieusement, est-ce adulte et responsable de dissimuler ainsi les résultats d’un enquête dont la sage exploitation permettrait sans doute d’identifier deux ou trois facteurs essentiels du mécontentement des salariés afin de s’atteler enfin à de véritables réformes de gouvernance ? Les élus CFE-CGC revendiquent l’expérience, la maturité et la motivation nécessaires et suffisantes pour être associés à un travail de fond sur les questions des conditions et du bien-être au travail. A quoi bon attendre la prochaine édition de cette enquête qui aboutira, si rien ne change, à une énième raclée de la part des salariés qui s’y impliquent ? Et si nous construisions ensemble dans l’intérêt de tous ?

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