Du 24 juillet au 21 août, rediffusion du
« meilleur de l’année »

Article paru le 20 mars 2020



La
crise sanitaire alarmante que nous vivons, due à un virus que l’on nous
dit chinois, le fameux Covid-19, annonce une situation économique
gravissime pour la quasi-totalité des entreprises. 




Le
marché de l’intérim qui, comme prévu, se trouvait orienté à la baisse
avec une tendance à -5% en début d’année, plonge avec une réduction de
60 à 90% selon les secteurs d’activité pour s’établir à une moyenne
estimée par le Prisme à -75%. Un véritable désastre, évidemment lourd de
conséquences immédiates et à venir. Un chiffre en dira plus long que de
savants discours : de 750 000 ETP comptabilisés avant le 15 mars, leur
nombre chute à 199 000 en cette seconde moitié du mois, soit la perte
de plus de 550 00 ETP. Aucune entreprise un tant soit peu fragile ou
moyennement solide ne pourra résister à cet effondrement.



Dans
ces circonstances, les équipes managériales, de direction, les
relations sociales et autres, mobilisées jour et nuit, tentent de
s’adapter à une situation inédite, subite et violente, dans laquelle il
ne s’agit plus de réaliser ici ou là quelques économies pour gonfler
encore et toujours plus les bénéfices mais tout simplement de sauver
l’entreprise et éviter autant que possible les licenciements massifs
pendant la crise ou en sortie de crise.




En
conséquence, et maintenant l’information a été délivrée aux équipes,
les salariés seront en chômage partiel dès lundi matin, selon une
répartition et des modalités définies au cas par cas par l’encadrement.
Il semble qu’aucun salarié ne sera totalement épargné pour le General Staffing, Spring et Middle Office,
même si cette dernière devrait observer un calendrier un peu différent
lui permettant d’assurer la réalisation des paies. C’est une mauvaise
nouvelle puisque ce dispositif s’accompagnera inévitablement d’une perte
de salaire mais la mesure devenait inévitable tant la situation se
dégrade.




Dans
un premier temps, même si cela ne peut nous être imposé, il nous est
vivement conseillé de poser des jours de congés et de réduction du temps
de travail mais, comme nous l’évoquions hier, une mesure législative
pourrait très prochainement permettre à l’employeur d’en contraindre la
prise. Ces jours de congés et de RTT auront au moins le mérite d’assurer
un maintien de rémunération pendant la période prise en compte.




Le
chômage partiel mis en œuvre dès lundi et indemnisé selon l’assiette de
la rémunération fixe et du variable, selon des modalités en cours de
définition, réduira la rémunération à 84% du net, soit une perte de
salaire de 16% pour les salariés. Très mauvaise nouvelle mais
aujourd’hui il en va de la survie de notre activité et il fallait bien
s’imaginer qu’en perdant 75% de son activité notre entreprise allait
être contrainte de prendre des mesures drastiques.




Plus
que jamais, nous demeurons à vos côtés et essayons de vous informer du
mieux que nous pouvons. Conservez le réflexe de vous connecter à notre
blog car nous aurons un certain nombre de précisions juridiques à vous
apporter dès lundi matin et même avant, si nécessaire, en fonction de
l’actualité. En attendant, nous vous sollicitons encore et toujours pour
nous envoyer de l’information et des témoignages afin que ce blog, le
blog des cadres et de l’encadrement chez Adecco, devienne plus que
jamais participatif.

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