Notre confrère et néanmoins concurrent Proman a depuis longtemps quitté la cour des petits acteurs de l’intérim pour se rapprocher, année après année, notamment par une série d’acquisitions, de celle des grands. Une phase pionnière durant laquelle il est de bon ton de réussir quelques coups d’éclat, souvent dans l’environnement du monde sportif de haut niveau et notamment  des grands évènements internationaux. Le ticket d’entrée pour ce genre d’évènements est évidemment élevé, parfois exorbitant, mais les retombées médiatiques escomptées peuvent aussi attirer les grâces du public et notamment, parmi celui-ci, des candidats intérimaires potentiels et des prospects. Quant à la nature de ce marché, il s’agit évidemment, compte tenu du l’objet du partenariat, d’une grande majorité de contrats courts allant de un, deux jours ou une semaine tandis qu’un certain nombre d’autres  pourront atteindre deux mois.

Notre concurrent se targue aujourd’hui d’avoir obtenu le marché intérim de la Coupe du monde de rugby 2023, une manne potentielle de 5 000 intérimaires, ce qui n’est pas rien même si l’on se doit de rester prudent lorsque nous sont lancés de pareils nombres bien ronds et psychologiquement flatteurs. Il y aurait donc des besoins importants liés à cet évènement dans les 10 villes concernées par le Mondial : Paris, Saint-Denis, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Nice, Saint-Étienne, Lille et Toulouse. Beaucoup d’activité donc pour notre concurrent même si nous savons par expérience que ces marchés liés aux évènements sportifs ne sont pas des plus lucratifs et saturent trop souvent l’activité des agences concernées, souvent au détriment de la clientèle habituelle.

Quelques secteurs d’activité sont principalement concernés par cette commande, comme le transport, logistique, l’accueil, la vente, l’hôtellerie, la restauration, le BTP…. A noter que plus d’un tiers des 5000 intérimaires demandés, soit 1 550 seront recrutés en Ile-de-France pour le Stade de France dans lequel se joueront pas moins de 10 matchs. Soit dit en passant, ce sera une excellente occasion de tester l’efficacité des moyens de sécurisation de ce stade après le désastre du 28 mai 2022, lors de la finale de la Ligue des champions, à Saint-Denis. Le grand chambardement et les nombreuses violences et déprédations enregistrées lors de cette affligeante journée avaient connu un écho planétaire dont nous nous serions volontiers passés.

3 Commentaires

  1. Il y a qq mois j’ai pu constater que Randstatt
    avait décroché les JO 2024 où sommes nous ?

    Deux événements majeurs qui nous échappent pour le soit disant number one mondial ????

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